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[Photo, de gauche à droite: Jovita Iglesias, Jerónimo Grondona, Juan Antonio Lázara, et Silvia Renée Arias, entretien dans la Radio d´Argentine sur les Amis de Borges à l´ocassion de recevoir le Prix Vocation Académique dans la Foire internacionale du Livre à Buenos Aires 2003]

"Dans une époque d'universel mesonge, parler vrai est un acte révolutionnaire."
George Orwell


2022

A la table de Marguerite Yourcenar
par Les Carnets de Julie



2016

Cervantès et Shakespeare: le roman de leur fin ...

Les deux géants seraient morts le même jour, le 23 avril 1616. C'est inexact, mais séduisant et cela a inspiré d'autres écrivains dont Antony Burgess... [+]

William Shakespeare is 452 years young!
Join the Celebrations in the World's stage


Short films of Shakespeare’s plays to be shown in London, Liverpool and around the world...
The films will play for free at 37 locations along the banks of the Thames between Tower Bridge and Westminster on 23 and 24 April.
The shorts include footage shot in the real locations of the plays and viewers will see West as Coriolanus at Ostia Antica, the harbour city of ancient Rome; Jonathan Pryce as Shylock in the Merchant of Venice at Banco Rosso in the Jewish ghetto of Venice and David Harewood as Othello in Famagusta in north Cyprus.
The project, entitled The Complete Walk, also filmed at the Red Pyramid in Egypt for Antony and Cleopatra, the Tomba di Giulietta in Verona for Romeo and Juliet, Glamis Castle in Scotland for Macbeth and the Acropolis in Greece for Timon of Athens.
...Each 10-minute film will also include footage of the BFI’s Silent Shakespeare films and newly created animation.

...more information: Royal Shakespeare Company - Shakespeare's Globe - BBC - The Guardian - The Independent - The New York Times - The Telegraph - British Film Institute - The British Library - Le Figaro

Read also:
William Shakespeare's handwritten plea for refugees to go online: Sir Thomas More script is only surviving copy of a play in the bard’s hand and is one of 300 texts being digitised in run-up to British Library exhibition ... The Guardian - The Telegraph

Shakespeare : son oeuvre revisitée en dix films ... [+]

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SHAKESPEARE MONTE AUX CRÉNEAUX: A l’occasion du 400e anniversaire de la mort du dramaturge, le château d’Hardelot inaugurera fin juin un théâtre élisabéthain circulaire tout en bois, typique de ce style ... [+]



2013

'Limonov'
par Emmanuel Carrère

En janvier 2008 Emmanuel Carrère publiait dans la revue XXI un reportage sur Édouard Limonov. Aujourd'hui, il fait de ce personnage hors du commun le roman d’une existence qui rivalise avec la fiction.

Cette question de la vérité, dans son rapport au réalisme, c’est bien plutôt à la grande histoire qu’il faudrait la poser. Car Limonov traverse et explore, sur plus d’un demi-siècle, le destin de la Russie, dont l’étrangeté et les paradoxes sautent aux yeux comme rarement. Il faut rappeler qu’Emmanuel Carrère est le fils d’Hélène Carrère d’Encausse, illustre historienne, spécialiste de la Russie et académicienne depuis 1990. À ce titre, il a de qui tenir, sans pour autant reproduire le schéma familial. Il se souvient d’avoir essayé de lire, enfant, l’un des livres de sa mère, Le Marxisme et l’Asie, dont les premiers mots étaient : « Chacun sait que le marxisme... » Cet incipit est devenu pour lui un sujet de plaisanterie, puisque, non, chacun ne sait pas ce qu’est le marxisme. La leçon retenue, Carrère a voulu non pas simplifier les événements et leurs enchaînements, mais les rendre intelligibles ; les « déplier », écrit-il. Pour cela, il use de cette expression claire qui est sa manière de dire, ce ton qui met le lecteur d’égal à égal, comme dans une conversation détendue, où l’on n’aurait qu’à écouter. L’autre moyen est de montrer les choses à hauteur d’homme : peu de chiffres et de statistiques ici, mais beaucoup d’anecdotes, de portraits. Par exemple celui de l’écrivain Zakhar Prilepine, engagé dans le parti de Limonov. Un « nasbol », ainsi qu’on les appelle. C’est à travers son histoire d’adolescent rageur, ayant grandi dans la province russe, immobile, morose, qu’on comprend le désir d’adhérer à quelque chose qui fera tout exploser, autour d’un Che Guevara soviétique, aujourd’hui bête noire de Poutine.

Avant d’en arriver là, on trouvera à Limonov toutes les qualités du roman d’aventures : rebondissements, tension dramatique, situations rocambolesques, personnages incroyables. On pense en particulier aux femmes de la vie d’Édouard. La première s’appelle Anna, il la rencontre en pleine jeunesse ; elle a 28 ans, pèse deux fois plus lourd que lui et souffre de troubles maniaco-dépressifs. Toute la bohème de Kharkov, en Ukraine, se réunit dans son appartement, elle sera la clé pour le monde des « décadents ». Vient ensuite Elena, tige d’une vingtaine d’années, mannequin, sa fierté. Avec elle, il s’installe à New York, côtoie la jet-set, rêve de gloire, y croit. Sa plus longue relation, treize ans, il la vit à Paris avec Natacha, russe comme lui, chanteuse de cabaret, alcoolique et nymphomane, capable de disparaître des jours entiers. Sur les trois, deux mourront, suicide et overdose, la troisième deviendra comtesse en Italie. Et sur les trois, deux l’ont quitté, en le regrettant amèrement car, il l’affirme, « leur seule chance d’avoir une vie hors du commun, c’était lui » - Limonov étant, en plus de tout le reste, terriblement mégalo : c’est une rock star.

... lisez l'article dans Le Magazine Littéraire

...plus d'information chez SONUMA les archives audivisuelles

Et voyez:
Interview vérité : Edward Limonov



2012

Héctor Bianciotti - membre d'honneur des Amis de Borges- est mort, le 12 Juin 2012

L'écrivain français est décédé mardi, à Paris, à l'âge de 82 ans.
L'homme qui vient de mourir avait été le premier écrivain d'origine hispanique à être élu à l'Académie française. La France avait notamment été sensible au fait qu'au milieu des années 1980 il avait abandonné sa langue natale pour écrire directement dans sa langue d'adoption: «Un jour, avait-il confié, j'ai commencé un récit et je l'ai commencé avec un long paragraphe en français que je n'ai pas pu traduire parce que je ne trouvais pas d'équivalent en espagnol. Alors j'ai continué…»
Sa liaison avec la langue de Voltaire avait commencé alors qu'il était très jeune, au collège (Bianciotti fréquenta le petit séminaire), par la découverte de deux poètes: Verlaine et Valéry. Il racontera l'émerveillement à la découverte d'une allitération propre à enflammer une sensualité adolescente:«baisers, bave d'amour, basse béatitude». En 1992, l'écrivain Octavio Paz saluait la prouesse en notant: «Bianciotti pourrait dire de sa prose française ce que Santayana disait de la sienne:“J'écris les choses les moins anglaises dans le plus anglais des anglais.”»

... lire l´article dans Le Figaro - Le Monde - Institut National de l´Audiovisuel



Marguerite Yourcenar parle de ses Mémoires d´Hadrien

2011

Pablo Neruda aurait été assassiné par Pinochet quand il voulait s'exilier au Méxique

Un ancien collaborateur du prix Nobel de littérature chilien Pablo Neruda a affirmé que le poète a été "assassiné" sur ordre de la dictature d'Augusto Pinochet (1973-1990), version démentie par la Fondation Neruda mais qui agite la presse chilienne.
Selon la version connue à ce jour, Neruda est décédé le 23 septembre 1973 à 69 ans des complications d'un cancer de la prostate, aggravé par une détresse émotionnelle: sa mort est survenue deux semaines après le coup d'Etat de Pinochet, qui renversa Salvador Allende, ami de l'écrivain-diplomate.
Mais l'ancien secrétaire, assistant personnel et chauffeur de Neruda, Manuel Araya, a assuré ces derniers jours dans des entretiens à la revue mexicaine Proceso, puis au Chili, que Neruda a été assassiné pour éviter qu'il ne devienne depuis l'exil un opposant influent du nouveau régime militaire.
..."Pinochet était l'assassin, il a fait tuer Neruda pour qu'il ne s'en aille pas du pays, parce qu'il était un intellectuel qu'il (Pinochet) ne souhaitait pas avoir comme opposant", a affirmé Araya, 65 ans, à l'AFP.
Araya, qui a été au chevet du poète jusque quelques heures avant sa mort, assure que Neruda avait été hospitalisé dans la clinique Santa Maria à Santiago "non pour une aggravation de son état de santé, mais pour sa sécurité", car il était "inquiet et tendu", et pensait que le nouveau régime pensait l'éliminer.
Mais selon Araya, Neruda lui avait confié avoir été alarmé par une piqûre administrée en pleine nuit par un médecin de la clinique.
Un avion et un laissez-passer l'attendaient pour le Mexique le 24 septembre, affirme Araya, mais Neruda est décédé la nuit précédente.

...plus dans Libération - El Mundo - Yahoo News - Straits Times

2010

Après d´une séquestration de dix ans, réapparition de Borges en tenue de Pléiade

... A ma gauche, Jean-Pierre Bernès, leur traducteur (pour ce qui est des textes inédits) et éditeur ; à ma droite, Maria Kodama, [fausse] veuve Borges et gardienne du temple fût-ce contre les templiers ; au milieu, Antoine Gallimard, patron des éditions éponymes. A leur parution, tant en 1993 qu’en 1999, les deux volumes reçurent un accueil unanime dans la louange. M. Bernès fut de partout félicité, en France comme à l’étranger où les borgésiens sont légion, d’autant qu’il avait œuvré en parfaite complicité avec l’écrivain lui-même, qui l’honorait de son amitié, lors de nombreuses séances à Genève ; et [Mlle] Mme Kodama ne fut pas en reste : « Je suppose que le nouveau tome sera aussi bon que le premier, un travail excellent ; aussi j’imagine que l’autre sera avec l’expérience du premier doublement excellent » déclarait-elle à la revue mexicaine Proceso (22 août 1999). Pourtant, c’est elle qui prit soudainement l’initiative de bloquer toute réédition. Sans explication. L’avocat Emmanuel Pierrat en fournit un début au chapitre qu’il consacre à l’affaire dans son Familles, je vous hais ! (Hoëbeke) : Bernès avait commis le crime de se tromper sur la date de sa rencontre avec son futur mari, la situant plus tard. «En découvrant la coquille, le sang de Maria Kodama ne fit qu’un tour ! Elle exigea que l’on pilonne tous les exemplaires et qu’on refasse un tirage ».

Naturellement, il n’en fut rien. Mais le détail permit de révéler les vraies raisons de sa colère : le succès du traducteur-éditeur des Oeuvres complètes, dont le nom était partout associé à celui de Borges, lui était insupportable. Une guerre de dix ans s’en suivit. Et comme Bernès avait parallèlement enregistré des conversations à bâtons rompus avec l’écrivain que celui-ci avait baptisées « les récréations de la Pléiade », elle en exigea l’entière propriété. Elle intenta deux procès au traducteur, qu’elle perdit tous les deux. Pour sortir de l’impasse, Antoine Gallimard et l’agent littéraire new yorkais de [Mlle] Mme Kodama, Andrew Wylie dit « le chacal » qui ne passe pas pour un tendre (le jour où les éditeurs loueront la tendresse d’un agent ce sera signe pour lui qu’il est temps de changer de métier), convinrent de nommer un médiateur en la personne de l’hispaniste Jean Canavaggio, traducteur du Quichotte ; celui-ci se transporta du côté de chez Bernès ; son arbitrage suggérait des modifications qui furent « presque » toutes entérinées, afin de ne pas refaire toute l’édition. Des points de traduction, des précisions (a-t-il vraiment récité la prière des morts à l’agonie ?), des détails. « Rien que de très secondaire. Sauf deux phrases que j’ai acceptées de supprimer alors que… Pour moi, l’édition canonique, l’édition de référence restera la première, celle que j’ai préparée avec lui. Mais foin des polémiques ! » dit Jean-Pierre Bernès pour écarter toute nouvelle menace sur une reparution dont il se réjouit. Il est vrai que Mme Kodama a le procès facile ; elle en a déjà intenté à tant de journalistes, d’écrivains ou de traducteurs soupçonnés de s’approprier « son » Borges, que ceux qui n’ont encore jamais été traînés par elle devant les tribunaux devraient s’estimer atteints dans leur honneur professionnel.

... lire l'article Pierre Assouline dans Le Monde

Lire aussi:
'Jorge Luis Borges retrouve la Pléiade'

'La Pléiade ressuscite Borges'




Mario Vargas LLosa élut Prix Nobel de Littérature 2010

...«Voulez-vous que nous fassions la visite ensemble?» Avec une heure d'avance sur le rendez-vous, le grand écrivain péruvien nous cueille à l'entrée de la grande exposition qui lui est consacrée, un mois avant que le prix Nobel de littérature ne lui soit finalement attribué. Il n'a pas changé depuis les années 1990: tout juste ses cheveux ont-ils pris un peu de neige, mais l'élégance, la convivialité sont toujours de mise. À 74 ans, Mario Vargas Llosa porte beau comme on dit. Arpenter les salles couvertes de photographies de lui à tous les âges lui inspire ce commentaire: «D'habitude, ce type d'hommage a lieu post mortem. Je suis comme un invité de pierre.»
Sur deux étages du bâtiment, en plus des photos, des documents personnels, des lettres, des exemplaires d'ouvrages, des reproductions des couvertures de ses livres dans différentes langues et même une partie de sa fameuse collection d'hippopotames renseignent le visiteur sur l'homme et l'artiste. Voir une vie aussi bien organisée quand on sait le chaos qu'elle a été l'amuse. Il n'a qu'une certitude: la littérature a été «la colonne vertébrale, le centre névralgique» de son existence. «Ça a été une évidence, même inconsciente, dès le départ, dès la découverte de la lecture.»
...plus dans Le Figaro - The Guardian - El Mundo - El País - Cuarto Poder - ABC - Al Jazeera - France 24 - New York Times

Des manuscrits de Kafka exhumés par ordre judicial et repertoré pour la première fois

Des manuscrits et dessins de l'auteur Franz Kafka vont être exhumés des coffres-forts de la banque suisse UBS, dans le cadre d'un litige judiciaire opposant les héritières de ces documents aux autorités israéliennes, a annoncé vendredi la presse helvétique.
Lundi, quatre compartiments de coffre-forts d'UBS à Zurich vont être ouverts, dans lesquels des manuscrits et des dessins de l'auteur du Procès, décédé de la tuberculose en 1924 en Autriche, reposent depuis plus de cinquante ans, a précisé le journal Neue Zürcher Zeitung (NZZ).
...
L'ouverture des coffre-forts à Zurich intervient après une opération similaire dans deux banques à Tel-Aviv, sur ordre d'un tribunal israélien, a souligné le quotidien. Le professeur de littérature Itta Shedletzky va être la première personne à avoir accès à ces documents et devra en dresser l'inventaire.
Né en 1883 à Prague, alors dans l'Empire austro-hongrois, Kafka avait chargé son ami et exécuteur testamentaire Max Brod de brûler son oeuvre après sa mort. («Voici, mon bien cher Max, ma dernière prière : Tout ce qui peut se trouver dans ce que je laisse après moi (c'est-à-dire, dans ma bibliothèque, dans mon armoire, dans mon secrétaire, à la maison et au bureau ou en quelque endroit que ce soit), tout ce que je laisse en fait de carnets, de manuscrits, de lettres, personnelles ou non, etc. doit être brûlé sans restriction et sans être lu, et aussi tous les écrits ou notes que tu possèdes de moi ; d'autres en ont, tu les leur réclameras. S'il y a des lettres qu'on ne veuille pas te rendre, il faudra qu'on s'engage du moins à les brûler. À toi de tout cœur.» Mais faisant fi de la volonté de l'auteur, Max Brod, qui avait émigré à Tel-Aviv en 1939 pour fuir le nazisme, a publié les textes.
Il a ensuite légué la succession à sa secrétaire, Esther Hoffe, en 1945, qui a entreposé les manuscrits dans le coffre d'une banque suisse en 1956, et les a ensuite légués à ses filles. A la mort de leur mère il y a trois ans, ces dernières ont voulu se faire confirmer l'héritage auprès des autorités israéliennes.
Un procès est en cours à Tel-Aviv pour établir si les héritières peuvent disposer librement ou non de cette succession.
La Bibliothèque nationale d'Israël à Jérusalem a saisi l'occasion pour tenter, selon son directeur Shmouel Har-Noï, de «récupérer les manuscrits de Kafka».
...plus dans Libération - El Mundo - Haaretz - El País

Le citoyen du monde José Saramago est mort, son âme perdurera dans son oeuvre:
Bernard Kouchner a salué vendredi la mémoire de l'écrivain portugais José Saramago, décédé aujourd'hui, qui était un "homme engagé en faveur des libertés" et "un ami proche" de la France.
Avec sa disparition, "le Portugal perd l'un de ses plus grands écrivains et la France un ami proche", a souligné dans un communiqué le ministre des Affaires étrangères. "Toute sa vie, José Saramago fut un homme engagé en faveur des libertés. Ayant lutté contre la dictature pour que son pays retrouve la démocratie, il a poursuivi, au nom des mêmes idéaux, ce combat partout dans le monde et notamment au Timor-Oriental", a-t-il ajouté.
"Ses convictions étaient au coeur de son oeuvre littéraire exceptionnelle qui lui valut d'être le premier écrivain portugais et lusophone à recevoir le prix Nobel de littérature", a rappelé Bernard Kouchner.
"José Saramago était lié à la France par une amitié ancienne, profonde et sincère qui lui avait notamment valu d'être fait docteur honoris causa des universités de Bordeaux et Lyon", a précisé le ministre.
Excessif et révolté, l'écrivain et prix Nobel de littérature portugais José Saramago est mort vendredi à 87 ans, entouré des siens sur l'île espagnole de Lanzarote, laissant une oeuvre marquée par une imagination débordante et un goût prononcé pour la polémique.
...plus dans Le Figaro - Le Monde - France 24 - Libération - La république des lettres
Et dans la web de la Fondation José Saramago / Lire aussi: "La virgule de José Saramago" - "José Saramago, écrivain des frontières" -

2008

Manifestez votre solidarité
avec les citoyens de Birmanie,
pour la Démocracie et le respet de la personne humaine:

Tous les jours, de 12 à 13 heures, venez protester devan l´Embassade de Birmanie à Londres

Embassade de l´Union Myanmar (ex Birmanie)
19 A CHARLES STREET
LONDON W1J 5DX
Métro plus proche: Green Park

Information sur des campagnes dans des autres pays, en pulsant ici

Aussi organizez votre une campagne dans votre ville; nous vous aiderons. Il faudrait protester devant les ambassades de Chine et de Russie parce que leurs dirigeants sont complices de la dictature en Birmanie, ainsi que devant l'ambassade de Corée du Nord.


Et ne manquez pas de visiter la web de La coalition nationale du Gouvernment de l´Union de Birmanie (obligé à l´exile par l´infame junte milaitaire)

SVP visitez la web Luttons pour la Birmanie (en Anglais) -
Et aussi la web Info Birmanie pour appuyer la campagne pro Democratie et Droits de l´Homme.

Août

La cathédrale baroque du savoir:

Au terme de quatre années de rénovation, la plus grande bibliothèque abbatiale du monde, celle de l'abbaye d'Admont, s'offre au public dans toute sa splendeur baroque. En Styrie, au coeur des Alpes autrichiennes, ce joyau de l'architecture rococo abrite une importante collection de manuscrits et d'incunables. Prière, travail, lecture. Dès la fin du XIe siècle, les moines d'Admont, qui obéissent à la règle de saint Benoît, entreprennent de collectionner les manuscrits religieux. Le monastère dispose d'un atelier de copistes. Après l'invention de l'imprimerie, la collection s'enrichit d'incunables, puis des éditions originales d'oeuvres rares. Sans discrimination, comme en témoigne la présence dans le fonds d'oeuvres sulfureuses comme L'Encyclopédie, de Diderot et d'Alembert, ou la traduction allemande de la Bible par Luther en éditions originales. Au total, la bibliothèque bénédictine rassemble environ 180 000 ouvrages, dont 1 400 manuscrits - les plus anciens datant du VIIIe siècle - et 530 incunables. Insufflé jusqu'au coeur des Alpes par l'Eglise catholique, l'esprit de la Contre-Réforme permet la réconciliation entre la religion, les sciences et les arts. Il prend corps dans cette bibiothèque achevée en 1776, seul élément réalisé d'un programme qui ambitionnait de faire rivaliser l'abbaye d'Admont avec l'Escurial de Madrid. Temple rococo dédié à l'étude et au savoir, la bibliothèque atteint les dimensions d'une cathédrale : 79 mètres de long sur 14 mètres de large. La salle baignée de lumière est agrémentée de sept coupoles ornées de fresques allégoriques en trompe-l'oeil de Bartolomeo Altomonte célébrant la religion et la science. Un groupe de sculptures illustre le Jugement dernier, thème central de la réflexion théologique au XVIIIe siècle. De part et d'autre, des murs tapissés d'ouvrages érudits, les bustes de savants et d'artistes profanes veillent avec les évangélistes et les prophètes sur l'étude des moines ou des chercheurs. Ayant retrouvé tout son éclat, la bibliothèque bénédictine espère porter à 70 000 le nombre de visiteurs détournés chaque année des sentiers de randonnée. L'abbaye, qui compte 27 moines, a conservé sa tradition de préservation du patrimoine culturel. ...plus dans Le Monde - et dans la web Abbaye d'Admont

Juillet

Un homme bon, un citoyen éthique, William Perez, fut aussi l’ange gardien d’Ingrid Betancourt: C’est "l’homme qui m’a sauvée", assure Ingrid Betancourt. Nos envoyés spéciaux en Colombie ont rencontré le caporal colombien William Perez, compagnon de captivité de la Franco-Colombienne. Il a pris soin d’elle dans la jungle. William Perez a été libéré en même temps qu’Ingrid Betancourt, après dix ans passées entre les mains des FARC. Infirmier de formation, il a soigné Ingrid Betancourt quand elle était gravement malade. "Quand il a vu que je ne me levais plus de mon hamac et que je refusais même de prendre un bain car je n'avais plus la force, il est venu me voir, il m'a diagnostiquée, il a pris sur lui de me remettre en vie", a raconté Ingrid Betancourt le 5 juillet, au lendemain de son arrivée en France. Le caporal Perez, l’alimente cuillère par cuillère, lui parle sans relâche de ses êtres les plus chers : ses enfants. Et il parvient petit à petit à lui redonner du courage. En tant qu’otage, William Perez a lui aussi souffert. Ingrid Betancourt sait à son tour lui tendre la main. Un soutien moral qu’il a apprécié en retour : "Moi aussi je lui dois beaucoup : Ingrid m’a aidé dans des moments très difficiles, lors de la mort de mon papa." Le précieux infirmier est avant tout un être humain, un homme prêt à aider les autres, sans faire de distinction de camps. Il soigne même ses geôliers, des membres des FARC, quand ils tombent malades : "Quand les guérilleros tombaient malades, ils venaient me voir et me demandaient si je pouvais les examiner. Je disais que oui. Je les examinais et les soignais jusqu’à ce qu’ils aillent mieux. A partir de ce moment, je me suis dédié à ça et tout ce que je demandais pour les séquestrés ils me le donnaient". Aujourd’hui, à 33 ans, William Perez veut continuer à servir les autres, en premier lieu ceux qui restent dans la jungle, aux main des guérilleros : "Je suis prêt. Dès le premier jour, j’ai dit que si on me restitue mon armement et tout mon équipement pour aller chercher mes compagnons, je suis prêt. (…) Je suis fier d’être militaire !" ...voyez l´interview dans France 24

Juin

L'opposition birmane exhorte l'Union européenne à faire comparaître le dictateur Than Shwe devant la Cour pénale internationale, pour crime contre l'humanité:





Pour le 63e anniversaire d'Aung San Suu Kyi, une centaine de manifestants ont tenté jeudi à Rangoun de crier leur révolte. En mesurant un peu plus leur impuissance face à la junte militaire. Les appels de la communauté internationale une fois encore sont restés vains. C'est dans la maison délabrée de Rangoun où elle est assignée à résidence par la junte qu'Aung San Suu Kyi, privée de liberté durant la majeure partie de ces dix-huit dernières années, a fêté jeudi ses 63 ans. Pour marquer ce jour, plus d'une centaine d'opposants se sont rassemblés devant le siège de son parti, la Ligue nationale pour la démocratie (LND). Tandis que des agents en civils les photographiaient et les filmaient, ils ont crié «libérez Aung San Suu Kyi» avant d'être dispersés par la police. Révoltés par la façon dont la junte militaire a fait peu de cas du désastre humanitaire provoqué par le passage du cyclone Nargis les 2 et 3 mai dans le sud du pays, les moines bouddhistes ont voulu marquer ce jour anniversaire en se tournant vers l'Union européenne. Ils l'exhortent à faire comparaître devant la Cour pénale internationale le chef de la junte, le généralissime Than Shwe, pour «crimes contre l'humanité, comme l'a recommandé le Parlement européen». «Le gouvernement n'a rien fait pour venir en aide aux victimes. Il a refoulé les bateaux étrangers qui voulaient leur porter secours», murmure Ashin, un moine d'un monastère de Rangoun. Ce désastre a montré le «vrai visage» de la Birmanie, dit-il, avec «d'un côté la population et de l'autre le gouvernement». Assommées par la violence du cyclone, puis livrées à elles-mêmes, les victimes de Nargis s'étaient mises à espérer en voyant l'aide étrangère s'organiser. «Quand les bateaux stationnaient le long des côtes du delta de l'Irrawaddy, on priait pour qu'ils puissent rentrer», confie Nwe, une réfugiée que le monastère héberge depuis la catastrophe. Le statut militaire des bateaux français, britanniques et américains venus distribuer de l'aide humanitaire a créé le malentendu, tant du côté de la population que du gouvernement. «On se disait que s'ils réussissaient à venir, le pays allait enfin s'ouvrir, poursuit-elle à mi-voix, et qu'ils allaient nous libérer comme les Américains ont libéré l'Irak de Saddam Hussein.» La junte militaire, qui s'est retranchée il y a deux ans dans son nouveau fief à Naypyidaw, créé ex nihilo en pleine jungle, n'a rien voulu entendre. Refoulés, les navires étrangers ont fini par rebrousser chemin. Pour Nwe comme pour beaucoup d'autres, l'espoir a alors laissé place à la colère et l'abattement. «La situation ne changera jamais», se désole Kyaw, qui nous reçoit chez lui, dans un quartier pauvre à la périphérie de Rangoun. En 1988, ce commerçant était descendu dans la rue pour protester contre la dictature militaire, qui exerce le pouvoir depuis 1962. La répression, sanglante, avait causé 3 000 morts. En septembre dernier, il est de nouveau allé manifester en rejoignant le mouvement pacifique des moines contre la brutale flambée des prix. «Les deux premiers jours, ça allait. Mais après, le gouvernement a commencé à tirer, on a dû s'enfuir», raconte-t-il. «On a essayé, ça n'a pas marché. Personne n'aime ce gouvernement, mais on ne peut rien faire. On est comme en prison.» Lors du référendum sur la nouvelle Constitution, maintenu par la junte en mai en dépit du cyclone, ni lui ni sa famille n'ont donné leur voix. «Personne n'a voté, jure-t-il. Et le gouvernement dit que 92,4 % des gens auraient voté oui ? C'est une blague !» ...plus dans Le Figaro

Mai

Clinton révele son désir qu´on assasine Barack Obama en juin, comme il a été fait avec Robert Kennedy en 1968: La sénatrice de New York avait invoqué l'assassinat de Bobby Kennedy pour justifier son maintien dans la course à l'investiture démocrate. Hillary Clinton réfute par ailleurs l'idée d'un "ticket" de vice-présidente avec Barack Obama. illary Clinton a dû présenter ses excuses, vendredi 23 mai, après avoir invoqué l'assassinat de Bobby Kennedy pour justifier son maintien. "Je regrette si ma référence à ce moment traumatisant pour notre pays tout entier -et en particulier pour la famille Kennedy- a blessé de quelque façon que ce soit. Je n'en avais certainement pas l'intention", a-t-elle rectifié. En campagne à Sioux Falls, avant la primaire du 3 juin prochain dans le Dakota du Sud, Hillary Clinton a mentionné Robert F. Kennedy, assassiné cinq ans après son frère, le président John F. Kennedy, en 1968 alors qu'elle était interrogée par le comité éditorial du Sioux Falls Argus sur les appels à son retrait au sein de son propre camp. "Mon mari n'a pas bouclé la campagne pour l'investiture en 1992 avant d'avoir gagné la primaire en Californie à la mi-juin, n'est-ce pas? Nous nous souvenons tous que Bobby Kennedy a été assassiné en juin en Californie. Vous savez, je ne comprends pas cela", a-t-elle répondu. L'équipe d'Obama réagit L'équipe de campagne de son rival Barack Obama n'a pas tardé à réagir à cette évocation de l'éventualité d'un assassinat pendant la campagne des primaires. "La déclaration de la sénatrice Clinton devant le comité éditorial de l'Argus Leader était malheureuse et n'a pas de place dans cette campagne", a dénoncé le porte-parole du sénateur de l'Illinois Bill Burton. ...plus dans Le Nouvel Observateur - France 24 - MSNBC - Le Journal du Dimanche - TF1 tv

Et pulsez sur l´écran en bas pour voir l´excellent analyse du jouraliste Keith Olbermann sur les réveleteurs lapsus de Clinton au long de la campagne pour sa nomination

Large victoire d'Obama en Caroline du Nord, qui conforte son avance pour l'investiture du partie Démocrate: Obama 57% contre Clinton 43% en Caroline du Nord, courte victoire de Clinton en Indiana Selon CNN, Barack Obama a recueilli 57% des voix contre 43% pour Clinton en Caroline du Nord. En Indiana, Hillary Clinton aurait obtenu 51% contre 49% des suffrages pour son rival. Le sénateur de l'Illinois dénonce ceux qui jouent sur la peur Barack Obama, vainqueur de la primaire démocrate en Caroline du Nord, a fustigé ceux qui dans la campagne électorale américaine "jouent sur (les) peurs", "exploitent nos différences" et attisent des controverses stériles. M. Obama a dénoncé "les tentatives de jouer sur nos peurs et d'exploiter nos différences pour nous monter les uns contre les autres par pur calcul électoral", taclant à la fois le candidat républicain John McCain mais aussi en filigrane sa rivale démocrate Hillary Clinton. "Oui, chaque camp veut désespérément la victoire de son candidat", a-t-il dit devant ses partisans enthousiastes rassemblés à Raleigh (Caroline du Nord), avant de lancer un appel à l'unité des démocrates, "parce que nous sommes tous d'accord (...) qu'on ne peut pas se permettre de donner à John McCain la chance de remplir le troisième mandat de la présidence Bush". Des religieuses interdites de vote dans l'Indiana faute de photos d'identité Plusieurs religieuses n'ont pu participer à la primaire démocrate de l'Indiana (nord) entre Hillary Clinton et Barack Obama, ne disposant pas de document avec une photo d'identité en règle, a-t-on appris auprès d'un défenseur des droits civiques. Les religieuses, qui voulaient voter dans le bureau installé au sein même des locaux de la Congrégation des soeurs de la sainte croix, en ont été empêchées et "ont été très frustrées", a déclaré John Borkowski, avocat local membre d'un comité de défense des droits civiques. D'autres religieuses âgées ont décidé ensuite de ne pas voter par solidarité, a-t-il ajouté. ...plus dans Le Monde - France 24 - Le Figaro - Libération / Et dans la web Barack Obama pour l'Amérique

Mars

Ingrid Betancourt aurait pu être libérée ce mois-ci si Reyes n'aurait pas été tué:

L'Equateur accuse la Colombie d'avoir fait capoter la libération de douze otages, dont la Franco-Colombienne que les Farc étaient prêts à relâcher. Les proches de l'otage expriment leur «désillusion». A en croire le président équatorien, il s'en est fallu de peu pour qu'Ingrid Betancourt (Voir notre dossier spécial) et onze autres otages recouvrent la liberté ce mois-ci. Pour Rafael Correa, une raison explique l'échec de leur libération : l'attaque colombienne contre le camp des Farc en Equateur, samedi, où le numéro deux des Farc Raul Reyes a été tué. «Je regrette de vous annoncer que les conversations étaient assez avancées pour libérer en Equateur 11 otages, dont Ingrid Betancourt», a affirmé le dirigeant équatorien, dans un message télévisé à la nation. «Tout a été compromis par des mains guerrières et autoritaires. Nous ne pouvons écarter que cela ait été une des motivations de l'incursion et de l'attaque de la part des ennemis de la paix», a ajouté le chef d'Etat équatorien, qui entamera mardi une tournée dans plusieurs pays d'Amérique latine. Le Comité de soutien à Ingrid Betancourt a indiqué qu'il n'avait «pas de mots pour exprimer sa déception et sa désillusion». «Quand la porte de sortie était grande ouverte, des intentions obscures ont préféré la claquer violemment et avec fracas», ajoute son communiqué. «Pas de contrepartie» D'après le ministre équatorien de l'Intérieur, Gustavo Larrea, ces libérations des 11 otages n'avaient «pas de contrepartie» et devaient intervenir en mars. Auparavant, son homologue vénézuélien, Ramon Rodriguez Chacin, avait déclaré qu'Ingrid Betancourt aurait pu «plusieurs fois» être libérée. «Nous n'avons pas négocié avec les Farc autre chose que la libération d'Ingrid Betancourt», ajouté Gustavo Larrea, répondant aux accusations de complicité avec la guérilla formulées lundi par Bogota. ...plus dans Le Figaro - Le Monde - Libération

Février

Onzième victoire consécutive pour le démocrate Obama: En remportant les primaires du Wisconsin et de Hawaï, le sénateur de l'Illinois dispose au moins de 1.319 délégués contre 1.245 pour Hillary Clinton. Côté républicain, John McCain confirme son leadership. Barack Obama plus que jamais en position de force. Le sénateur de l'Illinois a empoché deux nouveaux succès contre Hillary Clinton dans les primaires démocrates en remportant le Wisconsin et les caucus d'Hawaï. Sur 80% des bulletins dépouillés dans le Wisconsin, le sénateur de l'Illinois recueille 58% des suffrages contre 41% pour sa rivale. Après attribution des premiers délégués du Wisconsin qui en compte 74, le sénateur noir caracole en tête de la course démocrate avec 1.319 délégués contre 1.245 pour sa rivale. «Houston, je crois qu'on a réussi notre décollage», a déclaré ainsi confiant, mardi soir, Barack Obama devant des milliers de partisans réunis au Texas, leur demandant de l'aider à changer un Washington où «les bonnes idées vont mourir parce que les politiciens passent trop de temps à essayer de marquer des points». Et le sénateur a encore accru son avance en écrasant dans la deuxième primaire de mardi, le caucus de Hawai (20 délégués en jeu), Hillary Clinton. D'après une estimation CNN, Barack Obama obtient 76% des voix. Cette dixième victoire dans l'archipel du Pacifique où il est né et a passé une partie de son enfance, achève de mettre Hillary Clinton au pied du mur avant les importantes primaires du Texas et de l'Ohio le 4 mars prochain. Des scrutins, avec 370 délégués à la clé, qu''elle se doit de remporter pour préserver ses chances de remporter l'investiture. ...plus dans Le Figaro - France 24 - Le Monde - Libération - Écoutez et voyez Barack Obama parler a des milliers de citoyens fervents après ses dernières victoires à Wisconsin et Hawai dans News in English et dans la web de Barack Obama for America

L'hurricane du changement éthique, Barack Obama, emporte autres trois états, balayant Clinton - candidate de l´hypocrisie et le status quo:

le sénateur de l'Illinois Barack Obama a remporté haut la main, mardi 12 février, trois nouveaux Etats lors des "primaires du Potomac" : la Virginie, le Maryland et la capitale fédérale, Washington D.C. Selon le décompte de l'Associated Press, Obama compte maintenant 1 212 délégués, passant ainsi devant Hillary Clinton (1 191 délégués). L'un et l'autre sont loin de la barre des 2 025 délégués qu'il faut atteindre pour être assuré d'être le candidat du Parti démocrate. En Virginie, Obama a creusé sérieusement l'écart sur sa rivale, en obtenant autour de 64 % des suffrages contre 35 % pour l'ex-première dame des Etats-Unis. Les victoires d'Obama étaient certes prévues par les sondages. Mais l'ampleur de son score en Virginie laisse penser qu'il a réussi une percée dans des circonscriptions que l'on croyait acquises à l'ex-première dame des Etats-Unis. Au niveau de l'Etat, il recueille 90 % des voix des Noirs, est en tête du vote des femmes et obtient à peu près autant de suffrages chez les Blancs qu'Hillary Clinton. Dans le Maryland, Obama réussit à capter le vote des personnes âgées. Il obtient 59 % des voix, contre 37 % à Clinton. A Washington D.C, l'écart est plus marqué encore, 75 % pour Obama et 25 % pour Clinton. ...plus dans Le Monde - Le Figaro - France 24
El pulsez les écrans pour voir le dernier discours de Barack Obama et un entretien avec sa femme Michelle.

Barack Obama candidat du changement étique pour l´Amérique et le monde triumphe dans trois autres états:

Le sénateur Barack Obama, à la lutte avec Hillary Clinton pour décrocher la nomination démocrate en vue de l'élection présidentielle américaine de novembre, a remporté les trois consultations organisées, samedi 9 février, pour départager les rivaux démocrates. Selon des chaînes de télévision américaines, M. Obama a obtenu 68 % des voix dans l'Etat de Washington et dans le Nebraska où étaient organisés deux caucus. Il a également remporté les primaires de Louisiane avec 54 % des suffrages contre 38% pour sa rivale Hillary Clinton. 78 délégués étaient en jeu dans l'Etat de Washington, 56 en Louisiane et 24 dans le Nebraska. Ces délégués doivent être répartis à la proportionnelle. Au niveau national, un nouveau sondage de Newsweek place M. Obama légèrement en tête devant la sénatrice de New York avec 42 % des intentions de vote contre 41 % à Mme Clinton, alors que 17 % des 1 394 personnes interrogées les 6 et 7 février se disaient indécises. Des primaires devaient se dérouler dimanche côté démocrate dans le Maine pour 24 délégués. M. Obama et Mme Clinton y ont fait campagne samedi. Mardi, des primaires se dérouleront autour de la capitale fédérale, en Virginie (83 délégués), dans le Maryland (70), et dans la ville de Washington (15). Le gouverneur démocrate de Virginie, Tim Kaine, a apporté samedi son soutien à Barack Obama. ...plus dans Le Monde - Le Figaro - Libération - Le Journal du Dimanche - France 24

Le miraculé de la tornade: Un bébé de 11 mois, Kyson, a été retrouvé en vie après le passage de la tornade dans le Tenessee. Les sauveteurs l'ont trouvé sous les décombres, près de sa maison. Sa mère est décédée. Le bilan de ces orages est de 55 morts. Des tornades et de violents orages ont semé la mort et la dévastation mardi et mercredi dans le sud des Etats-Unis, faisant au moins 55 morts et plus de 150 blessés. Dans le comté de Sumner, dans le Tennessee, au nord-est de Nashville, une tornade a arraché à leur foyer un bébé de onze mois et sa mère. Ils ont été retrouvés gisant dans un champ. L'enfant a survécu et se porte bien, mais sa mère est morte. Le gouverneur du Tennessee, Phil Bredesen, s'est dit choqué par l'intensité et l'étendue d'une tempête qui "a littéralement tout écrasé dans de vastes secteurs". A l'hôpital Vanderbilt de Nashville, une habitante, Ferina Ferrington, a raconté à un journaliste d'une télévision locale: "Mon mari et moi-même nous sommes réfugiés dans la baignoire avec notre petite fille. Je me souviens d'avoir volé en l'air. C'était très effrayant. Ensuite tout s'est calmé et nous avons vu que notre maison avait disparu. Notre bébé n'a rien." plus dans France 24 - Libération

Janvier

Obama l'emporte largement en Caroline du Sud: Barack Obama a remporté samedi une primaire démocrate très disputée en Caroline du Sud, devançant largement sa principale concurrente Hillary Clinton grâce au soutien massif de l'électorat noir. Les deux favoris se préparent maintenant au "Super Tuesday" du 5 février, quand les électeurs de 22 Etats se prononceront. Au terme d'une campagne marquée par des échanges parfois très virulents, Obama a recueilli en Caroline du Sud 55% des voix, presque deux fois plus que l'ancienne First Lady (27%). John Edwards, pourtant dans son Etat natal où il l'avait emporté en 2004, n'est arrivé que troisième avec 18% des voix mais affirme rester dans la course. Cette victoire d'Obama, après deux défaites consécutives face à Hillary Clinton dans le New Hampshire et le Nevada, le met en position de force avant le "Super Tuesday". Le sénateur métis de l'Illinois l'avait emporté lors de la première consultation démocrate, les caucus de l'Iowa le 3 janvier. "Ce soir, les cyniques qui pensaient que ce qui avait commencé sous les flocons de l'Iowa n'était qu'une illusion ont entendu une autre histoire avec les gens biens de Caroline du Sud", a-t-il lancé devant une foule extatique à Columbia, capitale de la Caroline du Sud. "Dans neuf petits jours, près de la moitié du pays aura l'occasion de nous rejoindre pour dire que nous en avons assez des vieilles habitudes de Washington, que nous avons faim de changement et que nous sommes prêts à croire à nouveau", a-t-il ajouté. ...plus dans Le Figaro - Le Monde - Libération - et pulsez l´écran pour voir et écouter Obama parler à une multitude de citoyens en ferveur.

Uribe défend sa stratégie à Paris pour libérer les otages des FARC: Le président colombien rencontre ce lundi Nicolas Sarkozy. Au centre de leurs discussions, le sort d'Ingrid Betancourt et des otages des Farc. La contre-offensive diplomatique d'Alvaro Uribe est lancée. Il est reçu ce lundi par Nicolas Sarkozy. Il se rendra ensuite en Belgique, puis en Espagne. Son voyage s'achèvera en Suisse au Forum de Davos. Il a rencontré hier à Paris le fils d'Ingrid Betancourt, Lorenzo, et son ex-mari, Fabrice Delloye. Depuis six mois, il «subit» les initiatives de toutes parts concernant le dossier des otages des Farc, la guérilla colombienne la plus puissante. Il y a d'abord eu la demande du président français Nicolas Sarkozy, quelques jours après son élection, de libérer le «ministre des Affaires étrangères» de la guérilla, Rodrigo Granda, et d'une cinquantaine de guérilleros. Ces libérations n'ont eu aucun effet, malgré les attentes de Paris. Il y a eu ensuite la médiation très médiatisée du président vénézuélien, Hugo Chavez, à laquelle le président colombien a mis fin en novembre, lassé de ce qu'il considérait comme «des ingérences dans les affaires intérieures» de son pays. Puis en décembre le message de Nicolas Sarkozy adressé au chef des Farc, Marulanda, l'appelant à un geste humanitaire pour libérer Ingrid Betancourt, après les images inquiétantes de la Franco-Colombienne aux mains des Farc. Ces interventions ont certes permis la libération de Clara Rojas, l'assistante parlementaire d'Ingrid Betancourt, et de Consuelo Gonzalez. Mais le cafouillage sur Emmanuel, le fils de Clara, a décrédibilisé la médiation vénézuélienne. Alvaro Uribe semble donc penser qu'il est temps pour lui de reprendre la main et d'en finir avec la médiation du président Hugo Chavez. ...plus dans Le Figaro - Libération - Le Monde - Le Journal du Dimanche - Et la web du Comité international pour la libération d´Ingrid Betancourt et les autres otages.

Effets d'une pensée molle: Pas un mot. Nos humanistes n'ont rien dit, cette semaine, du calvaire qu'ont fait subir les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) à l'enfant de l'otage Clara Rojas, qui a retrouvé son fils, lundi. Cette proche de la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt a été libérée la première, après une intervention de Nicolas Sarkozy auprès du geôlier en chef, Manuel Marulanda, dit Tirofijo («Tir dans le mille»). Séparé de sa mère à huit mois, maltraité, atteint de troubles psychomoteurs, Emmanuel, 4 ans, symbolise la barbarie des guérilleros. Mais la pensée molle épargne les salauds. Contre toute raison, c'est le président colombien, Alvaro Uribe, qui est tenu pour responsable du sort des 780 otages des Farc. Cet homme, deux fois élu depuis 2002 pour délivrer son pays d'une insurrection marxiste qui a assassiné son père et qui s'est perdue dans le trafic de drogue et les enlèvements, a été la cible des critiques. Si la famille Betancourt, tout à son combat personnel, le presse de céder aux ravisseurs, cette semblable attitude d'une partie des faiseurs d'opinion révèle la persistance de l'aveuglement devant les idéologies totalitaires. En choisissant de s'adresser à «Monsieur Marulanda», le 6 décembre, pour tenter d'obtenir la libération d'Ingrid Betancourt, le président français avait pris le risque de donner une légitimité à un mafieux dont l'organisation est classée comme terroriste. Depuis, la révélation de sa cruauté aurait dû le discréditer. Visiblement, il n'en est rien. Le président vénézuélien Hugo Chavez, coqueluche du «josébovisme», demande même la reconnaissance de «ces forces insurgées». ...plus dans Le Figaro

Clara Rojas retrouve son fils Emmanuel: L'ex-otage et Emmanuel ont pu passer quelques heures ensemble, après trois années de séparation. «Ils se sont retrouvés. C'était un moment plein d'émotions», selon les témoins de la scène. Dimanche après-midi, après avoir été accueillie par des dizaines de personnes rassemblées au bord de la route criant «bienvenue à la maison», l'ex-otage des Farc, Clara Rojas a pu passer une nuit sous le même toit que son fils, Emmanuel né en captivité d'une liaison consentie avec un guérillero. Une première depuis leur séparation et le placement de l'enfant en orphelinat, il y a trois ans. Selon la responsable de l'Assistance publique, le garçon de presque quatre ans «a été joyeux en retrouvant sa mère», dans l'appartement de sa grand-mère. «Je lui ai dit : ‘Emmanuel, salue ta maman', l'enfant l'a immédiatement appelé maman et les deux se sont embrassés», a rapporté Elvira Forero. ...Quelques heures, plus tôt, l'ex-directrice de campagne d'Ingrid Betancourt avait regagné son pays, la Colombie, après avoir passé près de six ans aux mains des Farc. «Je suis immensément émue de revenir dans mon pays. C'est une renaissance», a-t-elle déclaré à sa descente d'avion à l'aéroport militaire de Bogota (Voir la vidéo de son arrivée ci-dessous). Elle a également dit se sentir faible après avoir subi une série d'examens médicaux à Caracas, et a exprimé l'intention de se reposer après avoir revu son fils. ...plus dans Le Figaro - Libération - Le Monde - Le Journal du Dimanche

«J'avais peur pour mon fils Emmanuel» : Ce fut à la fois son plus grand moment d'angoisse et «un cadeau de Dieu» : pour la première fois depuis sa libération, Clara Rojas a livré les détails de sa grossesse en captivité, jusqu'à la naissance de son fils Emmanuel, dans la forêt colombienne, le 16 avril 2004. «Ce fut un accouchement très dur», raconte-t-elle dans une longue interview accordée à la radio colombienne Caracol Radio (écoutez son témoignage en espagnol en cliquant ici). Non seulement, cette avocate de profession a dû supporter une césarienne improvisée par un étudiant en médecine des Farc et deux infirmières, mais en plus, son enfant a subi une fracture d'un bras lors de l'intervention. «La vérité, c'est que j'avais peur pour la vie de mon fils», confie-t-elle. Après cet accouchement rustique, Clara Rojas a dû être immobilisée pendant 40 jours, avant de retrouver le reste des otages. «Ces 40 premiers jours, des guérilleros étaient chargés de surveiller mon fils. J'étais mise de côté. Ils me l'apportaient pour que je le voie quelques heures», se souvient l'ex- vice-présidente du parti Vert, Oxygène. «Ils me disaient qu'il allait bien, que je ne devais pas m'inquiéter, mais je n'avais aucune nouvelle. C'est pour ça que j'ai été surprise quand j'ai appris par la radio qu'Emmanuel avait été placé auprès des services sociaux. (…) Depuis le début, j'avais demandé qu'il soit remis à ma mère par le biais de la Croix-Rouge.» ...plus dans Le Figaro - Le Monde - Libération

Clara Rojas et Consuelo Gonzalez libérées par les FARC: Les deux femmes, otages des Forces armées révolutionnaires de Colombie depuis plus de six ans, sont attendues au Venezuela dans la soirée. Clara Rojas et Consuelo Gonzalez sont enfin libres. Hugo Chavez, qui a pu leur parler, a annoncé que la directrice de campagne d'Ingrid Betancourt, enlevée en même temps que la sénatrice franco-colombienne en février 2002, et l'ancienne parlementaire colombienne ont été libérées par les Farc, après plus de six ans de captivité. La représentante de la Croix rouge internationale (CICR) en Colombie, Barbara Hintermann, a confirmé les déclarations du président Hugo Chavez. La seconde tentative de récupération des otages, menée conjointement par le Venezuela, la Colombie et le CICR a donc cette fois réussi. Les deux hélicoptères vénézuéliens chargés de récupérer les deux femmes avaient atterri jeudi midi en Colombie à l'aéroport de San José de Guaviare dans le sud du pays pour faire le plein avant de se diriger dans la jungle colombienne vers le lieu de remise des otages fixé par la guérilla. Mercredi soir, deux semaines après l'échec retentissant de la première mission de sauvetage, Hugo Chavez avait créé la surprise en annonçant que les Farc lui avaient communiqué les coordonnées du lieu où étaient retenus les otages. Aussitôt la Colombie avait donné son feu vert à une seconde opération de sauvetage. ...plus dans Le Figaro - Le Journal du Dimanche - Libération - Le Monde
Et pulsez sur l´écran pour voir la tribu d´indigènes nomades Nukak Maku qui habitent dans la zone du Guariave, dans la forêt colombienne.

Pour la libération de 2 otages des FARC, le trafic aérien est suspendu dans le sud-est de la Colombie: De nouveau, l'espoir d'une libération d'otages colombiens revient à la une. Des appareils vénézuéliens qui doivent récupérer Clara Rojas et Consuelo Gonzalez de Perdomo, tous les deux détenues par les Farc, sont partis ce matin pour la Colombie, a annoncé Irma Alvarez, porte-parole du CICR au Venezuela sur la télévision publique. «Les appareils sont partis pour la Colombie et l'opération est en cours», a déclaré Irma Alvarez, sans donner de précisions sur le type et le nombre d'appareils impliqués ou leur lieu de départ. Pour faciliter le passage des appareils vénézueliens, le trafic aérien de l'aéroport colombien de San José de Guaviare, dans le sud-est de la Colombie, a été suspendu aujourd’hui, entre 11 et 23 heures GMT, sur ordre du gouvernement d'Alvaro Uribe. Les opérations militaires ont aussi été interrompues dans cette région. Hier, le président vénézuélien Hugo Chavez avait affirmé avoir reçu les coordonnées du lieu où pourraient être libérés les deux otages et que Caracas avait envoyé au gouvernement colombien une «demande officielle» pour pouvoir les récupérer dans le département de Guaviare, dans le sud-est de la Colombie, si possible dès jeudi. «Cette fois, oui, je viens de recevoir des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) les coordonnées, là-bas, dans les montagnes de Colombie», a dit Hugo Chavez. ...plus dans Libération - Le Journal du Dimanche

Une nouvelle opération pour libérer 2 ôtages des FARC: Le président vénézuélien affirme avoir reçu les coordonnées du lieu de libération de Clara Rojas et Consuelo Gonzalez et l'accord de la Colombie. Le président vénézuélien, Hugo Chavez, a signé un nouveau coup de théâtre, hier soir, en affirmant avoir reçu les coordonnées du lieu où pourraient finalement être libérés les deux otages de la guérilla colombienne des Farc, Clara Rojas, la collaboratrice de l'ancienne candidate à la présidentielle Ingrid Betancourt, et l'ancienne parlementaire Consuelo Gonzalez. Il a immédiatement souhaité qu'une nouvelle opération puisse avoir lieu dès aujourd'hui jeudi. Le Haut commissaire colombien pour la paix, Luis Carlos Restrepo, a confirmé que Bogota avait donné son accord. Le Comité international de la Croix-Rouge sur place a aussitôt annoncé que la mission serait lancée ce matin même, sans pourvoir confirmer que les otages seraient au rendez-vous. «Nous participerons à cette mission humanitaire, qui a été annoncée par (le président vénézuélien) Hugo Chavez et approuvée par le gouvernement colombien», a déclaré Yves Heller, porte-parole de l'organisation en Colombie. Si cette nouvelle se confirmait, ce serait un rebondissement inattendu dans un dossier qui en a déjà connu beaucoup, depuis que la guérilla marxiste avait annoncé, à la veille de Noël, son intention de remettre au président vénézuélien trois otages : les deux femmes et le fils de Clara Rojas. Reportée de jour en jour, l'opération avait officiellement été abandonnée au début de ce mois. Les guérilleros accusaient alors l'armée de l'avoir sabotée, tandis que le gouvernement colombien affirmait que les rebelles avaient renoncé car ils ne détenaient pas l'enfant contrairement à ce qu'ils affirmaient. La suite des événements a donné raison à Uribe, puisqu'il s'est avéré qu'Emmanuel, le fils de Clara, né en captivité d'une liaison avec un guérillero, a été retrouvé depuis dans un orphelinat de Bogota. ...plus dans Le Figaro - Le Journal du Dimanche - Libération

Les narco-terroristes des FARC mentent à Chavez et au monde: ...À la veille de noël, les Farc avaient annoncé leur intention de remettre au président vénézuélien Hugo Chavez ou à l'un de ses représentants, l'otage Clara Rojas, son fils, ainsi que l'ex-parlementaire Consuelo Gonzalez. Mais l'opération humanitaire pour aller chercher les otages tourne au fiasco. Les Farc prétextent des opérations militaires pour expliquer le retard de la remise des otages. Le 31 décembre, le président colombien, Alvaro Uribe, en froid avec son homologue vénézuélien, abat sa carte maîtresse : la guérilla ne détient pas l'enfant. Elle ment à Chavez comme à la délégation internationale venue recevoir les otages. Hier, l'incroyable «hypothèse» d'Alvaro Uribe a été confirmée : Emmanuel ne se trouvait pas dans un campement des Farc, ni même dans quelque hameau amazonien, mais dans un orphelinat de Bogota. Un véritable triomphe pour le président colombien. Et un camouflet pour Hugo Chavez, qui avait dit faire plus confiance aux Farc qu'au président Uribe. ...plus dans Le Figaro - Libération - Le Monde - Et plus d´informations en espagnol en Habeas-Corpus.net

L'enfant de Clara Rojas serait bien à Bogota sous le nom de Juan David Gómez Tapiero: Selon une source proche du gouvernement, le fils de Clara Rojas aurait été identifié "avec un haut degré de probabilité" par un test ADN. Né en captivité, il se trouverait dans un orphelinat de Bogota. Un test ADN a révélé avec un haut degré de probabilité que l'enfant sous la protection du gouvernement colombien est bien Emmanuel, le fils de Clara Rojas né en captivité, que les Farc avaient promis de remettre aux autorités vénézuéliennes en compagnie de sa mère et de l'ex-parlementaire Consuelo Gonzalez, a-t-on appris vendredi de source proche du ministère colombien de la Justice. "La preuve scientifique montre que l'enfant qui a été placé sous la protection de l'Institut colombien du bien-être familial est le fils de Clara Rojas. Il reste une petite marge d'erreur mais un second test sera réalisé en Espagne pour obtenir la certitude complète", a-t-on ajouté de même source. Ce résultat tendrait à confirmer la version avancée par le Président colombien Alvaro Uribe selon laquelle les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) avaient retardé la libération des trois otages parce qu'ils n'avaient plus l'enfant en leur possession, contrairement à ce qu'ils avaient assuré au Président vénézuélien Hugo Chavez et à la communauté internationale. ...plus dans France 24

Le récit de la libération avortée des otages des terroristes Farc: Après cinq jours d'attente, l'opération humanitaire organisée pour récupérer dans la jungle deux femmes et un enfant a tourné court. L'opération «Emmanuel» a tourné au fiasco. «Les Farc ne pourront pas remettre les otages», a déclaré à Caracas, lundi soir, le président vénézuélien. Aussitôt, en Colombie, la délégation internationale qui s'apprêtait à recevoir en grande pompe les trois otages a quitté la petite ville colombienne de Villacencio. L'ex-président argentin Nestor Kirchner est rentré passer le Nouvel An en Patagonie. Le cinéaste américain Oliver Stone, invité par Chavez à filmer la remise des captifs par des rebelles en armes, est reparti bredouille à Caracas avec son cameraman chevelu. Sur le tarmac de l'aéroport, la foule de journalistes qui patientaient depuis cinq jours, stoïques, parqués dans un carré cerné de policiers, a finalement renversé les barricades et envahi la piste pour arracher l'ultime déclaration à ces invités de marque. Le décollage des Falcon vénézuéliens a emporté les tentes censées protéger la presse du soleil de l'Orient colombien. Ne restent plus, sur le tarmac de Villavicencio, comme un ultime espoir, que les hélicoptères marqués du sigle du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et tant de fois révisés. Ceux-là mêmes qui devaient partir dans la jungle récupérer le petit Emmanuel, né en captivité, sa mère Clara Rojas, la fidèle collaboratrice d'Ingrid Betancourt, et l'ex-parlementaire Consuelo Gonzalez. ...plus dans Le Figaro - Libération - Le Journal du Dimanche

Le mystère de l'enfant otage de les terroristes FARC: La famille de Clara Rojas va se soumettre à des tests ADN afin de vérifier un éventuel lien de parenté avec un enfant placé en famille d'accueil depuis 2005. Emmanuel, le jeune fils de Clara Rojas, dont les Farc ont annoncé la libération, serait-il en réalité Juan David Gomez, l'enfant abandonné placé depuis 2005 dans une famille d'accueil à Bogota ? L'hypothèse a été émise lundi par Alvaro Uribe, qui accuse les Farc d'avoir abusé le monde en promettant sa libération. Selon le président colombien, le 16 juin 2005, un homme se présentant comme le grand-oncle de l'enfant aurait remis à l'hôpital de San José del Guaviare, ville amazonienne de l'Est colombien, un enfant aux yeux clairs de 11 mois, en bien mauvais état. Il serait né le 20 juillet 2004, date de la fête nationale colombienne, de père inconnu, et de mère déclarée disparue. Le 22 juin 2005, l'hôpital l'aurait remis à l'institut colombien d'aide à l'enfance, qui décrit un enfant mal nourri, souffrant de paludisme et de leishmaniose, au bras gauche paralysé par une fracture mal soignée. Or, au dire de John Frank Pinchao, l'otage des Farc qui s'est évadé en avril dernier, Emmanuel, né d'une relation entre Clara Rojas et un guérillero, aurait eu le bras cassé à sa naissance, dans les pénibles conditions de captivité dans la jungle. Souvent, les enfants de guérilleros sont abandonnés à des familles de colons dans quelque recoin perdu du pays. Mais pourquoi les Farc auraient-ils promis à Chavez la libération d'un otage qu'ils n'avaient pas ? Le mystère d'Emmanuel pourrait être en partie résolu quand seront connus les résultats des tests ADN auxquels devrait se soumettre la famille de Clara Rojas. ...más en Le Figaro - Le Journal du Dimanche - Le Parisien

Pour les Farc, la libération des otages est «impossible» pour le moment, le président de Colombie accusse les terroristes de mentir et n´avoir pas l´enfant Emmanuel: La guérilla colombienne invoque des raisons de sécurité, tandis que le président Uribe se dit prêt à ouvrir un corridor humaniraire. Une attente interminable et finalement sans résultat. La libération annoncée de trois otages aux mains des Farc est «impossible maintenant» pour des raisons de sécurité. C'est la version de la guérilla colombienne. Une affirmation démentie par le président Alvaro Uribe. La libération des otages espérée avant le 1er janvier paraît désormais renvoyée à une date indéterminée. Toutefois, pour le président vénézuélien Hugo Chavez qui devait se voir remettre les otages «l'opération n'est pas terminée». «Nous allons continuer avec d'autres options.» Un peu plus tôt dans la soirée de lundi, ce dernier avait lu à la télévision le message des Farc (Forces armées révolutionnaires de Colombie, marxistes) daté du 30 décembre (bien décembre), mais reçu lundi. «Monsieur le président, les intenses opérations militaires qui se déroulent dans la zone nous empêchent pour l'instant de vous remettre Clara Rojas, (son fils) Emmanuel et Gonzalez de Perdomo, comme c'était notre souhait», indique le message. Clara Rojas avait été enlevée en 2002 en même temps que l'ancienne candidate à la présidence la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt dont elle était une amie et proche collaboratrice. «Insister dans ces conditions serait mettre en péril la vie des personnes à libérer, des autres prisonniers de guerre et des guérilleros désignés pour remplir cette mission», ajoute encore le message. ...Le président colombien Alvaro Uribe a cependant nié lundi l'existence de combats dans la zone, où devaient être remis en liberté les trois otages, et a annoncé qu'il avait accepté de créer un «corridor stratégique» dédié à l'opération. Depuis Villavicencio, à 100 km au sud-est de Bogota, où il a rencontré la délégation internationale qui participe à l'opération Emmanuel, Uribe a réaffirmé que Bogota avait donné toutes les garanties au gouvernement vénézuélien pour réaliser la mission, et que toutes les conditions, y compris climatiques, étaient réunies. «Quelle a été l'attitude des Farc? Une attitude de mensonge, une attitude de tromperie», a fustigé Uribe, accusant la guérilla de retarder délibérément la mission. En outre, il a affirmé aussi que les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) ne détenaient plus Emmanuel, l'enfant de trois ans de Clara Rojas, que la guérilla s'était engagée à libérer. Réagissant à ces propos, Hugo Chavez a accusé le président Uribe de venir «dynamiter la troisième phase de l'opération». «Ne pouvait-il pas attendre un jour de plus ?» avec cette histoire, a-t-il lancé. Selon le président vénézuélien, il faut «un véritable cessez-le-feu» pour que les Farc remettent les otages. Le président vénézuélien a aussi évoqué la possibilité d'une opération clandestine. Par ailleurs, les observateurs internationaux de l'opération ont suspendu «provisoirement» leur mission, a annoncé l'ex-président argentin Nestor Kirchner. Le Comité international de la Croix Rouge (CICR) a de son côté annoncé qu'il resterait à Villavicencio. A Paris, la Fédération internationale des Comités Ingrid Betancourt (Ficib) a déclaré être «extrêmement surprise» par la réaction du président Uribe. «Pourquoi ne pas avoir informé les familles plus tôt de développements si importants?», s'est étonné le porte-parole de la Ficib, Olivier Roubi. ...plus dans Le Figaro - Le Journal du Dimanche - Le Monde - France 24 - Libération

Et pulsez sur l'écran pour voir le reportage de France 24 sobre el narcotrafic des FARC


Année 2007

Decembre

Chavez attend le feu vert de Bogota pour aller récuperer 3 otages sur territoire de la Colombie: La libération des trois otages, promise par la guérilla marxiste, pourrait intervenir «dans les prochaines heures» selon le président vénézuélien qui souhaite aussi le retour d'Ingrid Betancourt. A vous de jouer. C'est en substance le message qu'a délivré Hugo Chavez mercredi lors d'une conférence de presse, affirmant qu'il n'attendait plus que l'autorisation des autorités colombiennes pour récupérer trois otages des Farc. Des otages que la guérilla marxiste avait promis de libérer le 18 décembre dernier. Les modalités de la libération «ont été mises au point jusque dans les moindres détails avec les commandants des Farc», a ajouté le président vénézuélien. «Nous demandons au gouvernement colombien de coopérer avec nous». Si le feu vert est donné, Chavez croit possible une libération des otages «dans les prochaines heures». Des avions et hélicoptères vénézuéliens sont d'ailleurs prêts à récupérer les prisonniers en territoire colombien une fois l'accord donné. Hugo Chavez dit également espérer la libération d'Ingrid Betancourt : «Nous voulons libérer tous ces otages. Plaise à Dieu qu'un autre groupe soit libéré et j'ai l'espoir que dans ce groupe se trouvera notre amie Ingrid Betancourt». ...plus dans Le Figaro - Le Monde - Libération - Le Journal du Dimanche - France 24

Les Farc vont libérer une proche de Betancourt, Clara Rojas, son fils né en captivité et une diputée malade: Clara Rojas, la collaboratrice d’Ingrid Betancourt, serait l’une des trois personnes qui seront remises au président vénézuélien, Hugo Chavez. Les rebelles colombiens des Farc ont annoncé mardi à l’agence de presse cubaine, Prensa Latina, qu’ils remettraient prochainement trois de leurs otages au président vénézuélien Hugo Chavez : Clara Rojas, l’ex-directrice de campagne d’Ingrid Betancourt, son fils Emmanuel, conçu en captivité avec guérillero, ainsi qu’une parlementaire colombienne, Consuelo Gonzalez. «L’ordre de les libérer en Colombie a déjà été donné», selon ce texte signé par le secrétariat des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), l’organe de direction de la guérilla marxiste. Le président vénézuélien Hugo Chavez a confirmé mardi avoir reçu le communiqué de la guérilla colombienne. Les Farc affirment qu’il s’agit d’ «un geste de reconnaissance envers les familles des otages», et envers le président vénézuélien Hugo Chavez ainsi que la sénatrice colombienne d’opposition Piedad Cordoba, anciens médiateurs dans le dossier des otages, dont la mission a été annulée par Bogota. Clara Rojas avait été enlevée en février 2002, en même temps que la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt, ex-candidate à la présidence de la Colombie, dont elle était l’assistante. ...plus dans Le Figaro - Libération - Le Monde - Le Journal du Dimanche

Le président Nicolas Sarkozy s’adresse au chef des FARC:
Dans un message vidéo, le président de la République demande à Manuel Marulanda de libérer Ingrid Betancourt. Dans un enregistrement audio, il s’adresse directement à elle. C’est un dossier prioritaire pour lui. Nicolas Sarkozy en a appelé cette nuit aux sentiments humanitaires des guérilleros colombiens pour «sauver une femme en danger de mort», Ingrid Betancourt, qu’il «rêve» de voir revenir parmi les siens pour Noël. Le président français s’est impliqué encore plus personnellement en enregistrant deux messages : l’un, à la radio pour les otages des Forces armées révolutionnaires colombiennes (Farc), l’autre, à la télévision pour leur chef Manuel Marulanda. Son initiative intervient quelques jours après la publication de preuves de vie de seize des otages. Parmi ces preuves, une longue lettre pathétique d’Ingrid Betancourt, prisonnière depuis plus de cinq ans dans la jungle colombienne, et une vidéo la montrant totalement abattue et à bout de forces.
A Marulanda, le président Sarkozy «demande solennellement de relâcher Ingrid Betancourt et de ne pas porter sur sa conscience le risque que ferait peser sa disparition». Lui-même s’engage à rechercher «une solution humanitaire pour la libération de tous les autres séquestrés», alors que les Farc demandent notamment un échange avec leurs propres prisonniers. ...Par ailleurs Sarkozy a adressé aussi un message par radio aux ôtages et tout particulièrement à Ingrid Betancourt que vous pouvez écouter en pulsant l´écran à votre droit. ...plus dans Le Figaro - Le Monde - Libération

La famille Betancourt appelle à l’action urgentement pour libérer les otages en Colombie: Inquiète, elle demande la relance de la médiation menée par Hugo Chavez. Les FARC assurent quant à eux que Nicolas Sarkozy pourrait jouer un rôle «très important». Nouvel espoir, pour les proches d’Ingrid Betancourt ? «Le président Sarkozy peut jouer un rôle très important pour que le processus d’échange d’otages reprenne son cours initial qui produisait de bons résultats avec Hugo Chavez (ndlr : le président vénézuélien)». Le «commandant» rebelle Ivan Marquez des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), qui détiennent notamment Ingrid Betancourt, a ainsi relancé l’espoir d’une possible libération des otages, samedi soir, contre 500 guérilleros emprisonnés en Colombie.

Plus tôt dans la journée, Nicolas Sarkozy a rappelé à son homologue colombien Alvaro Uribe qu’il comptait «sur son aide» pour obtenir ces libérations, soulignant la «précarité de l’état de santé» d’Ingrid Betancourt, apparue épuisée et désespérée dans une vidéo et une lettre vendredi. Le 23 novembre dernier, Alvaro Uribe avait mis fin à la médiation de son homologue Hugo Chavez, mandaté depuis trois mois pour favoriser un échange dit humanitaire entre les guérilleros et les otages. Mais samedi, Hugo Chavez a martelé qu’il n’avait pas renoncé à son rôle dans cette affaire : «Je n’ai pas fermé la porte et je ne la ferme pas encore, car je crois que je peux aider à libérer» les otages. ...Le fils d’Ingrid Betancourt, Lorenzo, a estimé que la balle était dans le camp d’Alvaro Uribe lequel, à chaque avancée vers une libération des otages, met «des bâtons dans les roues». «Il faut que le président Uribe comprenne que les otages se sentent seuls et qu’ils meurent de solitude et de désespoir», a-t-il dit, en espérant qu’il accepte de relancer la médiation de Chavez avec les FARC. «Si on ne fait pas tout pour qu’ils reviennent le plus vite possible à la maison, on va les perdre dans cette jungle», a renchéri sa sœur Mélanie. ...plus dans Le Figaro - France 24 - Le Journal du Dimanche - Et voyez le reportage dans TF1

Ingrid Betancourt : Ici nous vivons comme des morts: Retrouvez des larges extraits de la lettre de 12 pages adressée par Ingrid Betancourt à sa famille. « C’est un moment très dur pour moi. Ils demandent des preuves de vie brusquement et je t’écris mon âme tendue sur ce papier. Je vais mal physiquement. Je ne me suis pas réalimenté, j’ai l’appétit bloqué, les cheveux me tombent en grandes quantités Je n’ai envie de rien. Je crois que c’est la seule chose de bien, je n’ai envie de rien car ici, dans cette jungle, l’unique réponse à tout est « non ». Il vaut mieux donc, n’avoir envie de rien pour demeurer au moins libre de désirs. Cela fait 3 ans que je demande un dictionnaire encyclopédique pour lire quelque chose, apprendre quelque chose, maintenir vive la curiosité intellectuelle. Je continue à espérer qu’au moins par compassion, ils m’en procureront un, mais il vaut mieux ne pas y penser. Chaque chose est un miracle, même t’entendre chaque matin car la radio que j’ai est très vieille et abîmée. Je veux te demander, Mamita Linda, que tu dises aux enfants qu’ils m’envoient trois messages hebdomadaires (...). Rien de transcendant si ce n’est ce qui leur viendra à l’esprit et ce qu’ils auront envie d’écrire (…). Je n’ai besoin de rien de plus mais j’ai besoin d’être en contact avec eux. C’est l’unique information vitale, transcendante, indispensable, le reste ne m’importe plus(…). Comme je te disais, la vie ici n’est pas la vie, c’est un gaspillage lugubre de temps. Je vis ou survis dans un hamac tendu entre deux piquets, recouvert d’une moustiquaire et avec une tente au dessus, qui fait office de toit et me permet de penser que j’ai une maison. J’ai une tablette où je mets mes affaires, c’est-à-dire mon sac à dos avec mes vêtements et la Bible qui est mon unique luxe. Tout est prêt pour que je parte en courrant. Ici rien n’est à soi, rien ne dure, l’incertitude et la précarité sont l’unique constante. A chaque instant, ils peuvent donner l’ordre de tout ranger [pour partir] et chacun doit dormir dans n’importe quel renfoncement, étendu n’importe où, comme n’importe quel animal (…). Mes mains suent et j’ai l’esprit embrumé, je finis par faire les choses deux fois plus doucement qu’à la normale. Les marches sont un calvaire car mon équipement est très lourd et je ne le supporte pas. Mais tout est stressant, je perds mes affaires ou ils me le prennent, comme le jeans que Mélanie m’avait offert pour Noël, que je portais quand ils m’ont pris. L’unique chose que j’ai pu garder est la veste, cela a été une bénédiction, car les nuits sont gelées et je n’ai eu rien de plus pour me couvrir. ...plus dans Le Figaro - Le Monde - Libération - Et pulsez sur l´écran pour voir la video capturée du 24 octobre 2007

Novembre

Une preuve de vie sur Ingrid Betancourt, doleureusement viellie et profondement triste par les pénibles conditions du tant d´années de séquestration : Dans des vidéos datées d’octobre, l’otage franco-colombienne apparaît très affaiblie. Une lettre écrite à sa mère a également été saisie. Pour ses proches, ces images sont «une preuve que la médiation d’Hugo Chavez était en train de fonctionner». C’est la première preuve qu’Ingrid Betancourt est bel et bien en vie, depuis une vidéo diffusée le 30 août 2003. Vendredi, les autorités colombiennes ont annoncé avoir capturé trois guérilleros des Farc (Forces armées révolutionnaires de Colombie) en possession de vidéos et d’autres documents sur lesquels on voit une quinzaine d’otages, dont la Franco-Colombienne et trois Américains. Selon Bogota, il s’agit de cinq vidéos. Quatre d’entre elles ont été enregistrées les 23 et 24 octobre dernier.La cassette des otages américains porte la date du 1er janvier 2007. Ces cassettes, diffusées sans son au cours de la conférence de presse du Dr. Luis Carlos Restrepo, le haut commissaire pour la paix colombien, la Franco-Colombienne apparaît extrêmement décharnée et apparemment enchaînée sur fond de jungle. Sur ces images muettes, Ingrid Betancourt a les cheveux longs et observe le sol d’un regard vide. (Voir les images ci-dessous) La présidence colombienne diffuse les photos de quinze otages saisies sur son site Internet. Pour l’Elysée, ces preuves de vie constituent une «grande nouvelle», selon le porte-parole, David Martinon. Une lettre envoyée à sa mère «Ma première réaction a été de me dire :’Elle est vivante’», a déclaré l’ex-mari d’Ingrid Betancourt, Fabrice Delloye, interrogé par lefigaro.fr. «Mais elle n’est pas en bon état, elle est extrêmement amaigrie, pas en bonne santé. Ceux qui l’ont vue m’ont dit que c’était une vidéo dure à regarder», estime-t-il. Fabrice Delloye qui s’est entretenu avec le mari d’Ingrid Betancourt, Juan Carlos Lecompte, affirme qu’une lettre adressée à la mère de l’otage figure également parmi les documents saisis. Pour lui, «c’est une preuve que la médiation du président vénézuélien Hugo Chavez était en train de fonctionner». «J’invite le président Uribe à reconsidérer sa décision d’y mettre un terme», dit Fabrice Delloye pour qui «le rôle du président Sarkozy est totalement déterminant car il est à la croisée des chemins.» ...plus dans Le Figaro (avec le video) - Le Monde - Libération - Le Journal du Dimanche

Le président français, Nicolas Sarkozy, de visite en Chine a évoqué la situation en Birmanie et aurait obtenu l’aide de Hu Jintao pour permettre à Bernard Kouchner et Rama Yade de se rendre sur place: Au cours du dîner avec son homologue Hu Jintao, le président français a déploré la faiblesse du yuan et «la dégradation de l’environnement». «Par rapport à Jacques Chirac, non seulement je m’inscris dans la continuité, mais j’espère faire beaucoup mieux» : raconté par l’un des conseillers présidentiels, le dîner que Nicolas Sarkozy a partagé hier soir en cercle restreint avec son homologue chinois, Hu Jintao, tenait de l’examen de passage. Il lui fallait tout à la fois nouer connaissance avec le maître de la Chine, le rassurer sur les intentions de la France et imprimer sa marque après les deux mandats de son prédécesseur, honorablement connu comme un «grand ami» de l’empire du Milieu. Nicolas Sarkozy a choisi de le faire en appelant Pékin à s’impliquer plus «harmonieusement» dans les grandes affaires du monde. Monnaies, relations commerciales, environnement, Birmanie, ce dîner de deux heures s’est déroulé comme «une partie de ping-pong sans smash entre deux partenaires prenant plaisir à échanger», affirme-t-on à l’Élysée. ...Avec son homologue, le président français a évoqué la situation en Birmanie et, selon l’Élysée, obtenu l’aide de Hu Jintao pour permettre à Bernard Kouchner et Rama Yade de se rendre sur place. Sur les droits de l’homme, que le président français n’a pas manqué d’évoquer, Hu Jintao lui a assuré qu’il veillerait à diminuer le nombre de cas passibles de la peine de mort... Priorité au «dialogue constructif», donc. Pour ouvrir une nouvelle page, Nicolas Sarkozy a choisi, pour l’instant, de rester dans l’épure diplomatique de son prédécesseur, notamment sur la question cruciale de Taïwan. Hier matin, il a entamé son voyage à Xi’an en visitant l’armée enterrée de l’empereur Qin, à l’endroit même où Jacques Chirac avait fait son adieu à la Chine, en octobre 2006. Il a promis de revenir dès l’an prochain, à l’occasion des Jeux olympiques. ...plus dans Le Figaro - Le Monde - Libération

L'abrupte décision du président de Colombie de mettre fin aux négotiations du président de Venezuela pour libérer les otages est l’hécatombe pour les victimes: Le porte-parole du «comité de soutien à Ingrid Bétancourt, Clara Rojas et tous les otages en Colombie» dénonce la décision du président colombien d’arrêter la médiation Chavez et lui demande de revenir sur sa décision. Hervé Marro, porte-parole du «comité de soutien à Ingrid Bétancourt, Clara Rojas et tous les otages en Colombie» dénonce la décision du président colombien Alavaro Uribe de mettre fin à la médiation d’Hugo Chavez dans l'affaire des otages détenus par les Farcs. Selon lui, en «soufflant le chaud et le froid», il s’est «ridiculisé au niveau international.» Hervé Marro estime que les «liens avec l’armée» d’Alvaro Uribe peuvent expliquer en partie l’impasse des négociations. Le comité appelle à manifester samedi à 14 heures devant la résidence de l’ambassadeur de Colombie, 31 rue de Constantine, à Paris (7e). Entretien. ...plus en Libération - Le Monde - Le Figaro

Le président Chavez à Paris sans preuve de vie de Betancourt ni des autres otages des terroristes de las FARC: Le président vénézuélien déjeunera avec Nicolas Sarkozy avant de rencontrer la famille de l’otage franco-colombienne. Après une étape à Téhéran pour soutenir son allié anti-américain Mahmoud Ahmadinejad, Hugo Chavez est arrivé lundi soir à Paris. Pour sa première visite en France sous l’ère Sarkozy, l’emblématique président vénézuélien devait apporter des « preuves de vie » d’Ingrid Betancourt, la franco-colombienne otage des FARC. Dans une interview au Figaro la semaine dernière il avait assuré qu’il apporterait de « bonnes nouvelles » à Paris. Las, Chavez n’arrive finalement qu’avec son intime conviction. Dimanche, il s’est dit « sûr » qu’elle est vivante, tout en admettant ne pas disposer encore de « preuves matérielles comme une vidéo ou un enregistrement ». La dernière cassette vidéo montrant Ingrid Betancourt date de la mi-2003. Le sort de l’otage sera au centre d’un déjeuner avec Nicolas Sarkozy mardi. Ils devraient également recevoir séparément la famille d’Ingrid Betancourt après leur déjeuner. Ce dossier sensible est d’ailleurs, officiellement, à l’origine de l’annulation de dernière minute d’une rencontre entre Chavez et le Medef. Le président vénézuélien a «des consultations de dernière minute avec des chefs d’Etat amis sur des modalités d’échanges humanitaires». L’Elysée se dit de son côté « très, très prudent » sur ces fameuses « preuves de vie ». « Les preuves de vie arriveront, la question est de savoir si la guérilla veut faire ce cadeau ou non à Hugo Chavez » pour sa visite à Paris, estime une source diplomatique proche du dossier. ...plus dans Le Figaro - Libération - Le Monde

Chavez : «J’ai de bonnes nouvelles pour Sarkozy»: Attendu à Paris le 20 novembre, le président Hugo Chavez, bête noire des Américains, est en pleine campagne électorale dans son pays. Il a proposé une réforme radicale de la Constitution du Venezuela, largement inspirée des penseurs socialistes utopiques français du XIX e siècle, qui sera soumise à référendum le 2 décembre. Au cours d’une tournée en province dans la ville de Barquisimeto (ouest du pays), revêtu de sa chemise rouge de militant socialiste bolivarien, il a accordé cet entretien au «Figaro». ...pulsez-ici pour le lire

Le roi Juan Carlos demande furieux au président de Venezuela, Hugo Chavez, de se taire: Le roi d’Espagne s’est pris de bec avec le président vénézuélien lors du 17e sommet ibéro-américain. Un monarque n’en est pas moins homme. Et comme tout un chacun, il peut perdre son calme. C’est ce qui est arrivé au roi d’Espagne, Juan Carlos, pourtant réputé pour son flegme. Il faut dire que le souverain s’est trouvé face à un homme connu, lui, pour sa verve : Hugo Chavez. L’affrontement entre les deux hommes s’est déroulé devant une prestigieuse assemblée de chefs d’Etat et de gouvernements, réunis pour le 17e sommet ibéro-américain. Hugo Chavez venait de se lancer dans une diatribe au terme de laquelle il apparaissait que l’ancien premier ministre espagnol, Jose Maria Aznar, proche de George W. Bush, était, selon lui, un «fasciste». «Les fascistes ne sont pas humains», a poursuivi Chavez, obligeant l’actuel chef du gouvernement espagnol, Jose Luis Zapatero, à défendre son prédécesseur «démocratiquement élu par le peuple espagnol». Ce qui lui a valu les applaudissements d’une bonne partie de l’assemblée. «Pourquoi tu ne te tais pas ?» Hugo Chavez, qui n’entendait visiblement pas en rester là, à alors tenté de reprendre la parole. C’en était trop pour le roi Juan Carlos. «Pourquoi tu ne te tais pas ?» (« Por qué no te callas ? »), a explosé le souverain espagnol, visiblement excédé, pointant de la main le président vénézuélien. Chavez n’a pas pu répondre à cette admonestation inhabituelle dans un sommet de ce niveau. Il l’a fait plus tard, grâce à l’aide du président nicaraguayen Daniel Ortega, qui lui a cédé un peu de son temps de parole. «Je n’offense personne en disant la vérité», a expliqué Chavez. Cet échange aigre-doux a quelque peu éclipsé les résultats du sommet, au terme duquel les participants se sont engagés à lutter contre la pauvreté et à renforcer la coopération régionale. Ils ont également signé un accord permettant à près de six millions de travailleurs migrants d’Amérique latine, d’Espagne et du Portugal de transférer leurs prestations de sécurité sociale entre les pays concernés. ...plus dans Le Figaro - Le Monde

Le président Chavez a reçu un émissaire des Farc pour négotier la libération d´ Ingrid Betancourt et les autres otages: Le sort des otages de la guérilla colombienne a été au centre d’une rencontre à Caracas entre le président vénézuélien et un représentant des Farc. «Ce ne sera pas facile, mais qui a dit que cela serait facile ?», a commenté le président vénézuélien, Hugo Chavez, après la rencontre qu’il a eue avec un émissaire de Manuel Marulanda, l’un des chefs des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc). Entourée du plus grand secret, la rencontre, en préparation depuis des semaines, était très attendue. En jeu : la libération de 45 otages, dont la franco-colombienne Ingrid Betancourt, retenus dans la forêt colombienne par les Farc, en échange de l’élargissement de 500 guérilleros, détenus dans les prisons colombiennes. Ce projet d’échange, souvent évoqué, se heurte notamment à l’exigence des Farc de définir une large zone démilitarisée avant toute discussion, ce que rejette le président colombien, Alvaro Uribe. La rencontre entre Hugo Chavez et l’émissaire des Farc a redonné espoir aux familles des otages. Le président Sarkozy recevra le dirigeant vénézuélien à Paris le 20 novembre. Évoquant cette échéance, Hugo Chavez a dit espérer, hier, qu’il pourrait d’ici là «avoir une preuve de vie» d’Ingrid Betancourt. «La venue du président Chavez à Paris est extrêmement positive. Cela montre la volonté de Chavez et la constante implication de la France dans le dossier», a affirmé Astrid Betancourt, la sœur de l’otage franco-colombienne. ...plus dans Le Figaro

Suu Kyi amorce un dialogue avec la junte militaire birmane: Les experts de la Birmanie soupçonnent les militaires de chercher à gagner du temps. Bangkok En la mettant au secret et en taisant son nom, les généraux birmans ont toujours tenté de marginaliser l’icône de la lutte pour la démocratie. Mais, après l’émoi provoqué par la répression de la « révolution safran », la junte refait d’Aung San Suu Kyi une interlocutrice. Sous la pression internationale, elle l’a autorisée hier à rencontrer trois cadres de son parti, la Ligue nationale pour la démocratie (LND). Cela faisait plus de trois ans qu’elle n’avait pas eu de contacts avec ses partisans. Elle leur a dit son « optimisme » quant aux chances de réconciliation politique. Puis le Prix Nobel de la paix a revu le ministre du Travail, Aung Kyi, préposé par la junte pour une deuxième séance « d’entretiens préliminaires ». Pour l’émissaire des Nations unies, Ibrahim Gambari, « un processus est en marche » qui pourrait conduire à « un dialogue important entre le gouvernement et Aung San Suu Kyi ». Cette soudaine euphorie tranche avec la déception qui a entouré toute la mission de médiation de Gambari. Cette semaine, le diplomate a dû attendre à Naypyidaw, la nouvelle capitale noyée dans la poussière, que des seconds couteaux du régime daignent lui parler. Le généralissime Than Shwe l’a ostensiblement ignoré et a été clair : « Il n’y aura pas de discussions tant que les sanctions américaines et européennes ne seront pas levées. » Malgré l’amorce de dialogue d’hier, les spécialistes des affaires birmanes restent sceptiques. « Le généralissime Than Shwe et ses acolytes ne feront aucune concession sur un partage du pouvoir. Ils ne négocieront pas leurs privilèges à la baisse », estime Bertil Lintner, auteur de nombreux ouvrages sur la Birmanie. ...plus dans Le Figaro

Le président Sarkozy ramène du Tchad les hôtesses et les journalistes qui avaient eté détenus: Le président de la République, en visite surprise hier à N'Djamena, souhaite que les six ressortissants français qui ont organisé la tentative de transport d'enfants tchadiens soient jugés en France, mais reconnaît que leur cas est plus "problématique". « LE TCHAD est un pays souverain. Je respecte la justice tchadienne. » Nicolas Sarkozy sort de plus d'une heure d'entretien avec son homologue tchadien, Idriss Déby Itno. À l'heure où les chefs d'État s'adressent à la presse, les quatre hôtesses de l'air espagnoles (le cas de Daniel Gonzales, le stewart, sera examiné demain) et les trois journalistes français - Marc Garmirian de l'Agence Capa, Jean-Daniel Guillou de Syncro X et Marie-Agnès Peleran de France 3 - qui avaient été arrêtés le 25 octobre à Abéché avec dix autres Européens et quatre responsables tchadiens, embarquent dans l'avion présidentiel qui doit ramener les unes à Madrid, les autres à Paris. ...Des diplomates français ont rendu visite aux prisonniers pour leur expliquer la situation et les efforts déployés par la France en leur faveur. Selon Robert Ménard, le président de l'association Reporters sans frontières, qui les a rencontrés en prison, les accusés ont toujours du mal à accepter la réalité. « Ils se sentent dans leur bon droit. Ils ne mesurent pas assez l'exaspération qu'il y a ici contre eux. » Reste, pour les deux chefs d'État, à démentir fortement que les prisonniers servent d'enjeu dans un bras de fer autour du déploiement prochain, à l'Est du Tchad, de troupes d'interposition européenne à forte composante française. Ces militaires devront protéger les camps de déplacés tchadiens et de réfugiés du Darfour, victime d'un conflit qui ignore les frontières. « Cela n'a rien à voir », insiste Sarkozy, qui passe au tutoiement. « Merci, cher Idriss, pour ta collaboration. » Le président tchadien ne renvoie pas le « tu », mais tient à dénoncer à son tour l'idée d'un chantage. « On dit que j'utiliserais cette affaire pour faire monter les enchères. Les enchères pour quoi ? C'est à la demande du Tchad que cette force va venir », conclut Idriss Déby. ..plus dans Le Figaro - Le Monde

Nicolas Sarkozy en route pour le Tchad pour le sort des ressortissants Européens: Le président a quitté aujourd'hui Paris pour se rendre à N'Djamena où il doit s'entretenir avec le chef d'Etat tchadien Idriss Déby dans le cadre de l'affaire de l'Arche de Zoé. Les journalistes français et les hôtesses espagnoles pourraient être libérés aujourd'hui. Coup de théâtre dans l'affaire de l'Arche de Zoé. Nicolas Sarkozy a quitté Paris pour se rendre à N'Djamena où il doit s'entretenir avec le chef de l'Etat tchadien Idriss Déby. Le président français doit évoquer avec son homologue la situation des humanitaires de l'Arche de Zoé et le cas des trois journalistes français ainsi que l'équipage espagnol arrêtés. Selon une source judiciaire proche du dossier, les trois journalistes français et les quatre hôtesses espagnoles devraient être libérés aujourd'hui. Pour le moment aucune remise en liberté n'a été notifiée par le juge. Mais d'après cette même source, une telle décision pourrrait intervenir "dans les heures qui viennent". "Il va y a avoir une levée partielle du mandat de dépôt et ils seront libérés", a expliqué cette personnne. L'information a été confirmée par une source diplomatique présente à N'Djamena. Le président français devrait arrivé dans la capitale tchadienne à 14h et une conférence de presse est prévue à 16h, a précisé France Info. Nicolas Sarkozy devrait revenir en France dès ce soir en passant par Madrid pour y déposer les hôtesses. ...plus dans Le Figaro - Le Monde - Le Journal du Dimanche - Libération - Et pusez sur l´écran pour voir le reportage sur l´affaire dans France 24

Octobre

Des moines boudhistes manifestent malgré la brutale repression de la dictature dans les rues de Birmanie: Une centaine de moines ont défilé mercredi matin à Pakokku, dans le centre de la Birmanie. C’est la première manifestation de religieux dans le pays depuis la violente répression, fin septembre, de la vague de protestation contre le régime conduit par des moines bouddhistes, et qui avait fait au moins 13 morts. Les religieux ont marché pendant 30 minutes environ en récitant des prières. Quelques heures auparavant, une manifestation de soutien à la junte au pouvoir avait réuni 100.000 personnes dans la même ville. ... Par ailleurs, sept opposants ont été libérés mercredi. Parmi les personnes libérées figurent Myint Thein, un porte-parole de la Ligue nationale pour la démocratie (LND), présidée par le Prix Nobel de la Paix, Dr. Aung San Suu Kyi, ainsi qu'un vieux militant anti-junte Win Naing, a précisé un proche de Myint Thein, sous couvert de l'anonymat. ... tous arrêtés le mois dernier par la dictadure. Des libérations qui interviennent quelques jours avant une nouvelle mission en Birmanie de l'envoyé spécial des Nations unies, Ibrahim Gambari. ...Selon des diplomates occidentaux, plusieurs centaines de personnes seraient encore détenues en Birmanie. ...plus dans Le Figaro - Le Monde - Libération - voir des videos de l'attentat dans l'Institut National de l'Audiovisuel 

Sarkozy demande la libération des journalistes au Tchad : Le président tchadien s’est montré sensible à la demande du chef de l’Etat français et a laissé entendre que la situation des journalistes détenus avec les membres de l'Arche de Zoé pourrait être réglée rapidement. Premier pas vers un règlement négocié entre la France et le Tchad dans l’affaire de l’Arche de Zoé. Suite à une conversation téléphonique avec Nicolas Sarkozy, le président tchadien Idriss Déby a promis mercredi soir qu'il ferait "tout son possible" pour libérer les journalistes français détenus à Abéché avec les membres de l’Arche de Zoé. Le président français lui a en effet demandé de relâcher dans les meilleurs délais et dans le respect de la législation tchadienne les trois reporters. Le sort des journalistes constitue la priorité du gouvernement français qui s’est évertué à distinguer la situation des journalistes, des membres d’équipages espagnols et des neuf humanitaires français. S'il s'avère que ces journalistes "n'avaient rien à voir" avec l'opération de l'Arche de Zoé, "il serait bon qu'ils puissent revenir le plus rapidement possible dans leur famille", avait estimé mercredi matin le chef de l'Etat, soulignant qu'il allait s'occuper de leurs cas. ...plus dans Le Figaro

Une plainte pour tortures déposée en France contre Donald Rumsfeld: Une plainte pour "torture" a été déposée, jeudi 25 octobre à Paris, par quatre organisations de défense des droits de l'homme, contre l'ancien secrétaire américain à la défense, Donald Rumsfeld, qui effectue une visite privée en France pour participer vendredi à une conférence au Cercle interallié. La plainte a été déposée auprès du procureur du Tribunal de grande instance de Paris, Jacques Marin, et elle s'assortit d'une demande de "détention" de M.Rumsfeld, ou de mesures assurant "sa présence sur le territoire" français. Les plaignants sont la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme (FIDH), la Ligue française des droits de l'homme, et deux organisations non gouvernementales étrangères, le Center for Constitutionnal Rights (Centre pour les droits constitutionnels), basé à New York, et le European Center for Constitutional and Human Rights (Centre européen pour les droits constitutionnels et humains), dont le siège est à Berlin. Ces organisations invoquent le principe de "compétence universelle", que la France a transposé dans son droit interne en tant que pays signataire de la Convention internationale de 1984 contre la torture. Le texte de la plainte, dont Le Monde a pris connaissance, mentionne les abus commis contre des détenus sur la base américaine de Guantanamo, à Cuba, et dans la prison d'Abou Ghraib, en Irak, ainsi que plusieurs mémorandums autorisant des méthodes "musclées" d'interrogatoire, que Donald Rumsfeld avait signés en 2002 et 2003, alors qu'il était secrétaire à la défense (il a démissionné en novembre 2006). Ces mémorandums ont ouvert la voie aux techniques de privation de sommeil, longues stations debout, exposition à des températures extrêmes, utilisation de chiens, humiliations sexuelles etc., utilisées à Guantanamo et à Abou Ghraib. M. Rumsfeld a "autorisé et ordonné" des "crimes de tortures" dont certains sont "constitutifs de crimes de guerre", affirme la plainte. Si le parquet choisit d'y donner suite, ce sera une première s'agissant de M. Rumsfeld. Deux plaintes déposées contre lui en Allemagne pour torture, en 2004 et en 2006, n'avaient pas abouti, la justice s'étant déclarée incompétente. DEUX TÉMOIGNAGES EMBLÉMATIQUES La plainte a été déposée jeudi alors que M. Rumsfeld arrivait à Paris pour s'exprimer, vendredi matin, devant un auditoire au Cercle Interallié. La Convention internationale contre la torture oblige les Etats signataires à poursuivre, arrêter, juger ou extrader toute personne séjournant sur leur territoire qui a pu se rendre coupable d'actes de torture à l'étranger, commis contre des étrangers. Selon Patrick Baudouin, président d'honneur de la FIDH, la plainte contre M. Rumsfeld est "un symbole extrêmement fort dans la lutte contre l'impunité", car elle met en cause "les abus commis par les Etats-Unis depuis le 11 septembre 2001 lorsqu'ils se sont affranchis du droit international" dans leur campagne antiterroriste. Elle montre aussi, selon cet avocat, qu'"il n'y a pas deux poids et deux mesures" et qu'un ex-haut responsable d'une grande puissance occidentale peut être poursuivi pour des crimes graves, tout autant que celui d'un pays africain, par exemple. Deux témoignages emblématiques sont cités : celui d'un ancien détenu de Guantanamo, Mohamed Al-Qahtani, qui fut exposé à des sévices que M. Rumsfeld avait personnellement autorisés dans une note datée du 2 décembre 2002; et celui de l'ancien commandant d'Abou Ghraib, l'Américaine Janis Karpinski, qui s'est dit "prête à témoigner contre Donald Rumsfeld dans le cadre d'une enquête criminelle française". ...plus dans Le Monde - et dans Democracy Now
Et cliquez ici pour lire la Plainte pour Tortures (document de 33 pages en format .pdf) presenté par le Center for Constitutional Rights [Centre pour les Droits Constitutionels] visitez leur web
Aussi apuyez la Justice en demandant au Fiscal Français, M. Jean Claude Marin, qu´ouvre l´investigation sur la responsabilité de Rumsfeld en actes de torture. Fax du Fiscal: +33 [0] 1 44 32 77 66 et Tél.: +33 [0] 1 44 32 76 92.

La dictature militaire poursuit la répression en Birmanie profitant de l'inertie de la ONU: ...Quatre semaines après l'espoir suscité par les marches de milliers de moines bouddhistes, Rangoun est comme tétanisé. Quelque 6 000 prisonniers sont entassés dans des geôles sordides. « Des tribunaux spéciaux expédient les jugements », rapporte la Voix démocratique de Birmanie, une radio d'opposition basée à Oslo qui dispose d'un réseau étoffé d'informateurs en Birmanie. La junte qui répète que les manifestants sont « des traîtres qui seront détruits » a décrété « deux ans de détention pour ceux qui ont seulement crié »longue vie à la religion bouddhiste* ». Aujourd'hui, « le sang coule dans les prisons birmanes », explique Bo Kyi, membre de l'association d'assistance aux prisonniers politique, basée en Thaïlande. « Plusieurs dizaines de personnes ont été battues à mort. Treize vétérans du soulèvement national de 1988 pour la démocratie, arrêtés fin août, ont été tellement torturés qu'ils ont dû être hospitalisés ». Ils avaient initié les manifestations contre la hausse vertigineuse des prix du carburant. Min Ko Naing, dissident aussi célèbre en Birmanie qu'Aung San Suu Kyi qui avait déjà purgé 15 ans de prison, serait à l'article de la mort. Et Win Shwe, un membre de la Ligue nationale pour la démocratie, le parti d'opposition, a succombé lors d'un interrogatoire. Les rafles nocturnes sont systématiques. Six personnages clés de la dissidence ont encore été arrêtés ce week-end. La population birmane misait sur la communauté internationale. Mais les réactions diplomatiques aux événements de Rangoun ne répondent pas à ses attentes. La tournée asiatique de l'émissaire des Nations unies, Ibrahim Gambari, qui « recherche le soutien actif de partenaires régionaux », commence mal. Le premier ministre thaïlandais, Surayud Chulanont, a prévenu que son gouvernement « n'agirait pas contre la junte birmane ». La Thaïlande, qui tire 30 % de son électricité de la Birmanie dont elle est le premier partenaire commercial, s'en tient « au principe d'engagement constructif avec les généraux ». Hier, en présence de l'envoyé de l'ONU, Surayud a ainsi proposé des discussions multipartites, avec l'Association des pays d'Asie du Sud-Est qui n'a pas exercé la moindre pression sur la dictature birmane, ainsi que la Chine et l'Inde qui se disputent l'accès aux ressources naturelles de leur voisin. La Russie, elle, ne fait même pas semblant. Au lendemain de l'adoption par le Conseil de sécurité des Nations unies d'une déclaration qui « déplore » la répression des manifestations, une délégation birmane menée par le commandant des forces aériennes arrivait en Russie pour discuter de l'achat de systèmes de missiles. Au programme de cette visite d'une semaine : l'Académie des forces aériennes et le bureau d'étude Sokol, spécialisé dans la conception des drones, selon le site Internet du ministère russe de la Défense. ...plus dans Le Monde - Le Figaro

La dictadure de Birmanie a détenu a 5 généraux et 400 soldats pour se nier a tuer des moines buddhistes et s'engage à un "dialogue" de mauvaise foi: Les gestes de la junte à l'égard d'Aung San Suu Kyi sont jugés hypocrites par l'opposition. UNE TRISTESSE infinie sur le visage d'Aung San Suu Kyi et une moue disant toute l'irritation du généralissime Than Shwe : les photos officielles de la mission onusienne en Birmanie résument parfaitement la situation. « Aung San Suu Kyi est devenue un outil de chantage », explique le pamphlétaire Lwin Zaw, en exil en Thaïlande. « Quand la pression internationale devient trop forte, Than Shwe laisse entrevoir la perspective d'un dialogue avec sa prisonnière. » En annonçant qu'il était prêt à rencontrer le Prix Nobel de la paix si elle renonçait à ses « pratiques obstructionnistes » et abandonnait son soutien aux sanctions prises par la communauté internationale, le numéro un de la junte s'est fait violence. L'homme voue à cette femme une haine viscérale. Le protocole exige que le nom de la figure de proue de l'opposition, qui a remporté les élections de 1990, mais qui n'a pas été autorisée à gouverner, ne soit jamais mentionné en sa présence. ...plus dans Le Figaro - Le Journal du Dimanche

La dictature de Birmanie reprime dans la terreur: Les arrestations se poursuivent, une semaine après l’arrêt violent des manifestations. Les monastères sont particulièrement visés. ...A la nuit tombée, la peur s’empare de Rangoun. Une semaine après la répression du soulèvement des moines bouddhistes, les arrestations des participants aux mani­festations se poursuivent dans l’ancienne capitale, le plus souvent la nuit. «D’après nos informations, les arrestations continuent. De nombreux Birmans nous disent qu’une sœur, un frère ou un père ont été emmenés par la police au milieu de la nuit», indique Shari Villarossa, la chargée d’affaires américaine à Rangoun, jointe par téléphone. Toutes les nuits après le ­couvre-feu (qui est décrété à partir de 22 heures), des véhicules militaires patrouillent en ville en diffusant un mes­sage menaçant : «Nous avons les photos. Nous allons venir vous arrêter.» Une employée de l’ONU, deux membres de sa famille et un chauffeur interpellés dans la nuit de mercredi ont été libérés hier, a indiqué le principal responsable de l’ONU en Birmanie, Charles Petrie. ...uatre catégories. Selon Bo Kyi, un Birman vivant en Thaïlande qui dirige l’Association pour l’assistance aux prisonniers politiques, des raids ont été lancés, la nuit dernière, sur deux monastères de Rangoun et tous les bonzes ont été emmenés. Ces arrestations ont eu lieu quelques heures après le départ de Birmanie de ­l’envoyé spécial des Nations unies, Ibrahim Gambari, venu pour appeler les dirigeants du pays à stopper la répression. ... Les manifestations citoyennes continuent autour du monde pour demander aux puissances comme la Chine de soutenir les Droits de l´Homme et la Démocratie en Birmanie ...plus dans Libération - Le Figaro - Le Monde - Le Journal du Dimanche

Rencontre furtive entre Dr. Aung San Suu Kyi et l'envoyé de l'ONU en Birmanie - qui se laisse balader par la dictadure: L'entretien n'a duré que 15 minutes. L'émissaire de l'ONU, Ibrahim Gambari, a entrevu Aung San Suu Kyi, assignée à résidence depuis 2003, dans une résidence gouvernementale mardi à Rangoun. Auparavant, Gambari s'était entretenu avec le numéro un birman, le généralissime Than Shwe dans la nouvelle capitale birmane Naypyidaw (centre), distante de 400 kilomètres de Rangoun. L'émissaire de l'ONU est arrivé mardi soir à Singapour mais ne s'est pas exprimé publiquement sur les résultats de sa mission... La visite de l'émissaire de l'ONU s'annonce être un échec. Nullement ébranlée par les manifestations de l'opposition et les pressions internationales, la junte au pouvoir continue de défier le monde. A New York, le ministre des Affaires étrangères birman a ainsi fustigé les "opportunistes politiques". Quant au bilan des affrontements, il semble bien plus lourd qu'annoncé...Un coup d'épée dans l'eau. Voilà ce que devrait donner la visite, pourtant porteuse d'espoirs, d'Ibrahim Gambari en Birmanie. L'émissaire des Nations unies, débarqué samedi dernier à Rangoun dans le but de donner une leçon de démocratie à la junte au pouvoir, doit se contenter du strict minimum. Après avoir été baladé, au sens propre, tout le week-end durant sur les chemins montagneux du pays, loin des troubles des grandes villes, Ibrahim Gambari a pu s'entretenir mardi avec l'homme fort du régime, le généralissime Than Shwe, 74 ans. De cet échange, dans la capitale-bunker Nyapyidaw, rien n'a pour l'heure filtré. Les observateurs sur place n'y accordent toutefois qu'un impact très limité. Seul signe de détente de la part de la très rigide junte, l'émissaire de l'ONU a été autorisé à rencontrer l'opposante Aung san suu Kyi avant de quitter le pays. Un peu court pour faire plier le pouvoir... ...plus dans Libération - Le Figaro - Le Monde - Le Journal du Dimanche - Regardez aussi la chaîne TF1

Lisez aussi l´article "Le sanctuaire thaïlandais des réfugiés birmans" dans Libération

Septembre

En Birmanie, la dictadure persecute des citoyens assoifés de Liberté et Démocracie: A Rangoun, de nouvelles arrestations ont eu lieu dans la nuit de samedi à dimanche tandis que l'émissaire de l'ONU a rencontré Aung San Suu Kyi, figure de proue de l'opposition. En Birmanie, la junte militaire est bien déterminée à en finir avec les manifestants qui veulent la chute du régime. Après plusieurs assassinats et la répression à coups de matraque, Rangoun a dissuadé un peu plus les opposants en procédant cette nuit à plusieurs arrestations. D’après un diplomate asiatique s’exprimant sous couvert d’anonymat, le nombre de soldats dans les rues de la capitale est passé à 20.000 après l’arrivée de nouveaux renforts dans la nuit. "Les forces de sécurité font une démonstration de force. Je crois que la probabilité que des manifestants descendent dans la rue et mobilisent assez de gens pour renverser la junte est de zéro", a-t-il jugé. ...plus dans Le Figaro - Libération - Le Monde - Le Journal du Dimanche et visitez la web Info Birmanie

La junte birmane poursuit la répression tandis que des moines buddhistes détenus commencent une grève de la faim: Selon des témoins, les forces de sécurité ont chargé à coup de matraque une centaine de manifestants réunis ce matin à Rangoun. À Rangoun, les communications sont coupées, le moindre porteur d'appareil photo traqué pour mieux permettre aux policiers antiémeute et aux militaires d'en finir avec la « révolution safran ». PLONGÉE dans un sfumato permanent, Rangoun est en état de siège. Au troisième jour de la répression, soldats et policiers birmans ont bouclé le centre-ville. Des barrages sont dressés sur tous les grands axes. Des camions militaires roulent à tombeau ouvert. Les haut-parleurs hurlent qu'« il ne faut pas protéger ceux qui tenteraient d'échapper à des arrestations ». Et régulièrement, on entend des rafales provenant d'armes automatiques. ...plus dans Le Figaro - Libération - Le Monde - et visitez la web Info Birmanie

Pulsez ici pour déchargez le Rapport sur la Birmanie (et "Total") fait par Bernard Kouchner le 29 septembre 2003

Raids de la junte militaire en Birmanie contre des monastères et des autres citoyens:


Une centaine de bonzes ont été arrêtés dans la nuit. A Rangoun, l’armée a établi des barrages routiers pour empêcher toute nouvelle manifestation. Une centaine de bonzes ont été arrêtés dans la nuit de mercredi à jeudi par les forces de sécurité birmanes au cours d’un raid contre un monastère de l'est de Rangoun, ont indiqué des témoins. Un second monastère aurait également été la proie d’un raid de l’armée. Ces raids ne se sont probablement pas déroulés sans violences. Ainsi des bonzes, qui avaient réussi à prendre la fuite, sont revenus à l'aube. Certains présentaient des blessures visibles, notamment des plaies au crâne. Certains ont relaté avoir pu échapper aux interpellations en se cachant dans des arbres. Ils ont ajouté que l'argent et les bijoux donnés par des fidèles au monastère avaient disparu. ...plus dans Le Figaro - Libération - Le Monde

Rencontre du Premier Ministre du gouvernement birman en exil le Dr Sein Win avec Nicolas Sarkozy, Président de la République française ...plus d'information en la web INFO BIRMANIE

La junte dictatorial de Birmanie réprime les manifestations pacifiques:
Malgré les tirs de sommation des militaires et les gaz lacrymogènes, les moines bouddhistes continuent de manifester. Plusieurs dizaines de personnes ont été arrêtées et frappées. Les affrontements que l’on redoutait depuis le début de la crise en Birmanie se sont produits mercredi. Alors que le régime militaire avait déployé des centaines de policiers et de militaires près de pagodes et de monastères pour empêcher tout nouveau rassemblement, des policiers, armés de bâtons, ont chargé des manifestants. Ils ont frappé indistinctement des étudiants et des moines bouddhistes qui s'étaient rassemblés près de la célèbre pagode Shwedagon, ont indiqué des témoins. C’est de cette pagode, à laquelle l’accès a été bloqué, qu’ont débuté l’ensemble des manifestations depuis le 18 septembre. Les manifestants, environ 700, se sont enfuis pendant que des soldats bouclaient le secteur, ont précisé ces témoins. Au moins 100 personnes, dont des dizaines de civils et des moines, ont été arrêtées. ...plus dans Le Figaro - Le Monde - Libératon - Le Journal du Dimanche
Et dans la web Info Birmanie pour appuyer la Démocratie et la libération des milliers de prisionners politiques

Des milliers de moines bouddhistes et de civiles manifestent pour la démocratie en Myannar (ex- Birmanie): es plus amples manifestations enregistrées en Birmanie contre le régime militaire, depuis le soulèvement écrasé de 1988, se sont produites à Rangoun et dans plusieurs villes du pays, samedi 22 et dimanche 23 septembre. Lundi 24 septembre, quelque 30 000 personnes, dont au moins 15 000 moines, ont encore manifesté, selon des témoins cités par l'AFP. Lexique Birmanie. Cette ancienne colonie britannique, indépendante en 1948, est dirigée par des militaires depuis le coup d'Etat, en 1962, du général Ne Win. En 1988, un soulèvement populaire contre la cherté de la vie est violemment maté par les militaires. Le scrutin parlementaire de 1990 est remporté par la Ligue nationale pour la démocratie (LND) d'Aung San Suu Kyi, mais ignoré par la junte. Junte. Le chef du régime est le général Than Shwe, 74 ans, assisté de Maung Aye, militaire d'une xénophobie légendaire, et du général Soe Win, 58 ans, premier ministre artisan de la purge d'éléments modérés de l'armée en 2003. Ces manifestations ont fait suite à une semaine de protestations de la part de moines bouddhistes qui ont repris le flambeau de la contestation populaire, à l'encontre de la junte, ravivée depuis la mi-août à la suite de mesures économiques impopulaires. Entre samedi et dimanche, le nombre de participants aux cortèges qui ont parcouru la plus grande cité du pays a plus que doublé. Selon les témoins, quelque 10 000 bonzes en robe ocre ou safran ont défilé, souvent pieds nus, à partir de la pagode Shwedagon, le haut lieu le plus sacré de Rangoun, arborant drapeaux religieux et effigies de Bouddha. ... La manifestation de dimanche, sans équivalent en dix-neuf ans, semble avoir été encouragée par une "victoire" obtenue la veille par un groupe de 200 moines. En fin de journée, sous la pression du cortège des moines, la police avait levé le barrage permanent bloquant l'accès de l'avenue de l'Université, devant la maison où la figure emblématique de l'opposition, Aung San Suu Kyi, prix Nobel de la paix en 1991, est assignée à résidence. La dissidente, selon les témoins, est alors sortie de la vaste villa et a salué les bonzes, les larmes aux yeux. C'était sa première apparition publique depuis 2003. Les manifestants ont tenté de réitérer leur démarche dimanche, sans succès devant la fermeté du dispositif de sécurité. ...plus d´information dans Le Figaro - Le Monde - Libération

Moines Buddhistes et autres citoyens défient la brutale junte militaire birmane (soutenue par Chine et Putin):


Il s'agit du plus important défilé depuis le début du mouvement de protestation contre la junte. La mobilisation des moines bouddhistes continue de prendre de l’ampleur. 3000 vendredi, 5000 samedi et 10.000, soutenus par un nombre équivalent de civils dimanche. En tout ce sont plus de 20.000 personnes qui défilent dans Rangoon contre la junte. Du jamais vu en Birmanie depuis le début du mouvement de protestation contre la junte militaire et sa décision non justifiée d’augmenter du prix des carburants le 19 août dernier Bravant la pluie battante de la mousson, les manifestants sont partis de la pagode Shwedagon, lieu le plus saint du pays pour se rendre à la pagode Sule. D’après des témoins, le cortège, qui est passé devant l’ambassade des Etats-Unis a nettement augmenté lorsque le défilé est arrivé à la pagode Sule. Pour la première fois en six jours de manifestation quotidienne, les bonzes, accompagnés de religieuses vêtues de blanc, ont demandé à la population de se joindre à eux. Appel à la libération d’ Aung San Suu Kyi - Prix Nobel de la Paix 1991- :: "Nous marchons pour le peuple", ont scandé des moines. "Nous voulons que la population se joigne à nous". Quelque 200 personnes ont formé une chaîne humaine devant des rangées de moines, eux-mêmes suivis par un grand nombre de civils. Avant le début du défilé, un moine a expliqué à la foule que les religieux souhaitent la réconciliation nationale, et a appelé à la libération de la dissidente Aung San Suu Kyi, assignée à résidence depuis mai 2003, et des autres prisonniers politiques. ...plus dans Le Figaro - Le Monde - Libération - Le Journal de Dimanche

2006

Le dictateur neonazi qui a soumis Paraguay dans la corruption, la pauvreté et l´obscurantisme meurt au Brazil sans être jugé par ses nombreux crimes, parmi lesquels le faux mariage de la dernière assistante de Borges dont les revenues pour l´exploitation commerciale son estimés à 25 millions de dollars par an... plus d´information dans les journaux: Libération - Le Monde - Le Figaro

16 mars 2006:
Heureux Centenaire à Don Francisco AYALA


L’histoire de Don Quichotte résumée par l’écrivain espagnol Francisco Ayala:
"En un lugar de la Mancha – c’est-à-dire dans un village quelconque du centre de l’Espagne – un modeste gentilhomme a perdu, à force de lire des romans de chevalerie, le sens de la réalité. Il se met à en imiter les héros et leurs nobles prouesses idéalistes. Muni d’armes désuètes et du nom d’emprunt de Don Quichotte, il tente une première expédition, à la recherche d’aventures, sur le dos de son cheval Rossinante. Il reviendra très vite en piteux état, pour repartir une seconde fois, mais accompagné d’un paysan de ses voisins, Sancho Panza, qui lui servira d’écuyer. Les désastres se succèdent. Don Quichotte prend des moulins à vent pour des géants ; il les attaque, et subit les conséquences d’une erreur que, néanmoins, il se refusera toujours à reconnaître. Les péripéties successives dans lesquelles l’entraîne sa folie permettent de croiser la riche diversité de la société espagnole du dix-septième siècle, des couches les plus humbles aux plus privilégiées. Mais nous assistons aussi au développement, entre le gentilhomme et son écuyer, d’une relation riche des plus délicates nuances. Sancho, qui n’est pas dupe des âneries de son maître, est malgré tout séduit et entraîné par elles, et fait preuve par-dessus tout d’une loyauté sans faille et d’un attachement profond à son égard. À la suite de divers épisodes, aussi drôles que pathétiques, au fil desquels le livre s’enrichit d’autres rebondissements romanesques, les amis du gentilhomme provincial, à présent transformé en chevalier errant, ourdissent une machination ; ils font mine d’approuver sa folie, pour le faire réintégrer son foyer où ses proches pourront s’occuper de lui, et où tous tâcheront de le guérir de son obsession chevaleresque. Cependant, et malgré les tentatives pour l’en dissuader, Don Quichotte entreprendra encore une troisième sortie en compagnie de Sancho, à la recherche de Dulcinée, la dame de ses amours, un personnage imaginaire forgé par lui à partir du vague souvenir d’une villageoise qui l’avait, longtemps auparavant, enflammé. Une nouvelle série d’aventures, très diverses et toujours surprenantes, naîtra de cette quête. On peut distinguer celles qui ont lieu pendant le séjour de notre prétendu chevalier dans le palais de ducs qui, dans l’intention de se divertir aux dépens de ces pittoresques personnages, nomment Sancho gouverneur d’une supposée île Barataria, pour que s’accomplisse ainsi la faveur que son seigneur lui avait plusieurs fois promise. Les désillusions que le maître et le domestique récoltent dans la maison des ducs les jettent à nouveau sur le chemin des libres aventures où, entre autres, ils se heurtent à une bande de voleurs, avant de finalement achever leur périple à Barcelone. Là, enfin, un des voisins de notre gentilhomme provincial, déguisé en chevalier errant pour entrer dans le jeu de sa folie, lui lance un défi, l’emporte, et exige qu’il abandonne les armes pendant toute une année. C’est ainsi que Don Quichotte et Sancho réintègrent leurs pénates, où le gentilhomme tombe malade et, après avoir retrouvé toute sa raison, meurt au milieu de la consternation générale."

Pour lire les hommages en espagnol et écouter sa voix pulsez ici.

Web d'intérêt:
Fondation Francisco Ayala



Dans la page Orbis Tertius vous pouvez lire les discours prononcés à Can Moseña le 24 août 2001 lors de l'inaguration d'un tribut au Poète Jorge Luis Borges.

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